"On a perdu Harlem Désir", clame Nicolas Domenach

"Je cherche désespérément le ministre en charge de l'Europe", se désespère Nicolas Domenach. "Il en existe un en théorie, Harlem Désir. Mais il a disparu !", poursuit-il. Pour le journaliste, "à l'heure où la Communauté est menacée de dislocation, on devrait le voir partout courir aux fenestrons médiatiques pour déployer le drapeau bleu étoilé que tant de souverainistes veulent déchirer". Pourtant, "on l'a tout juste entrevu mardi à l'Assemble où il intervenait à la place de Laurent Fabius". Résultat : "Au bout de vingt secondes, tous les députés dormaient".

Ce qui fait dire à Nicolas Domenach : "Être soporifique à ce point c'est un talent. Mais ce n'est pas ce qu'on demande à un ministre de l'Europe qui de fait est aux abonnés absents. Il n'y a plus de Désir !"

'Fafa', faussement débonnaire lui laisse tout juste la place de respirer avec une paille

Nicolas Domenach

Ce changement, le journaliste l'explique notamment par le passage raté à la tête du Parti socialiste et son exfiltration aux Affaires européennes. "Désormais ses collègues du gouvernement vous suggèrent de lui parler délicatement, parce que c'est un grand brûlé de la politique, et qu'il est coiffé par 'Tonton Fabius', le ministre des Affaires étrangères", constate-t-il. Nicolas Domenach ajoute : "'Fafa', faussement débonnaire, lui laisse tout juste la place de respirer avec une paille".