Lors d'un déplacement en Haute-Corse, mercredi 19 octobre, Nicolas Sarkozy a mis l'accent sur la restauration de l'autorité de l'État. "Je veux dire mon étonnement devant le climat d'anarchie qui règne dans notre pays", a déclaré le candidat à la primaire de la droite, quelques jours après les violents incidents qui ont éclaté entre des manifestants nationalistes et les forces de l'ordre sur l'Île de Beauté. Par la même occasion, il en a profité pour réaffirmer l'appartenance de la Corse à la République, ce qui n'est pas "discutable" selon lui.
L'ancien chef de l'État s'est ainsi engagé à faire inscrire l'île dans la constitution par une réforme : "Je veux que soit portée dans la transparence l'inscription dans la constitution de la spécificité insulaire de la Corse afin de pouvoir ensuite ouvrir tous les débats, notamment sur la fiscalité".
Évoquant implicitement l'abandon, en 2014, de la violence clandestine, "qui empoisonnait la vie de l'île", par le Front de libération nationale de la Corse (FLNC), Nicolas Sarkozy a estimé que "la Corse apaisée peut avoir davantage de pouvoirs dans le cadre de la République française". Il s'est ainsi dit partisan d'une collectivité unique, à la place des deux départements actuels de Corse-du-Sud et de Haute-Corse, qui doit entrer en vigueur en 2018, mais "sans qu'elle soit mise en oeuvre n'importe comment". Il a ainsi plaidé pour "la transparence et la garantie que chaque territoire puisse faire entendre sa voix et ses besoins".
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