"Nicolas Sarkozy n'est pas remis en cause à la tête du parti", selon Éric Woerth

Invité d'Olivier Mazerolle sur RTL, Éric Woerth a insisté sur l'unité du parti Les Républicains. Dimanche 14 février pourtant Jean-François Copé a annoncé sa candidature à la primaire des Républicains et Jean-Pierre Raffarin affirmait son soutien à Alain Juppé. Une division apparente au sein du parti mais, selon Éric Woerth, "il y a une unité du partie, mais chacun peut avoir son propre calendrier dans le domaine des primaires. Ils ne sont pas candidats au primaire contre le parti". 

Le député-maire Les Républicains a également défendu la légitimité de Nicolas Sarkozy à la tête de l'opposition. "Nicolas Sarkozy n'est pas remis en cause à la tête du parti, a-t-il martelé avant d'ajouter, il le sera peut-être s'il se présente à la primaire". Une possibilité défendue par le secrétaire général des Républicain. "J'espère que Nicolas Sarkozy sera candidat à la primaire car on a besoin de lui", a-t-il confié.

Concernant le sujet épineux de la déchéance de la nationalité, Éric Woerth a affirmé que le Sénat allait "rétablir le texte", pour que la décision ne s'applique qu'aux terroristes binationaux et non aux Français. Ainsi, il a rappelé la position de son partie qui ne souhaite pas créer d'apatrides.