Nice : "La détestable polémique politicienne de la droite dure", selon Alain Duhamel

Un hommage national aux victimes du terrorisme a été rendu lundi 19 septembre aux Invalides à paris, en présence notamment de François Hollande. Pour Alain Duhamel,  "les Français ont parfaitement compris que leur pays est l'un des plus visés, l'un des plus touchés. Il n'est pas le seul, il y a les États-Unis, on se rappelle de l'Espagne, de la Grande-Bretagne, de la Belgique, de l'Allemagne. Mais la France est le symbole des droits de l'homme, des Lumières, c'est ce que les jihadistes détestent le plus."

Alain Duhamel rappelle aussi que "n'importe qui peut être touché, quel que soit le milieu auquel on appartient, quelle que soit la religion, quelle que soit la partie de la France où on se trouve. Par des moyens qui peuvent être différents : ça peut être depuis quelque chose de très organisé, avec un commando télécommandé depuis la Syrie, jusqu'à un acte individuel avec une arme blanche." L'éditorialiste souligne alors que ""face à cette situation, les Français ont fait preuve de beaucoup de solidarité, de réactivité. Et François Hollande a joué son rôle de président protecteur, rassembleur, comme il doit l'être dans des circonstances de ce genre."
L'éditorialiste dénonce ensuite les polémiques qui ont surgi après les récents attentats en France : "Tous les politiques n'ont pas été à la hauteur des citoyens et du chef de l'État. Après Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher, tout le monde a été flatté de voir le monde entier venir exprimer sa solidarité. Cela n'a pas été le cas forcément par la suite. Après le Bataclan, on a commencé à entendre des querelles, des réserves, des polémiques plutôt de mauvaise foi. En ce qui concerne Nice, on a vu le soir même des polémiques exploser, pas tellement de l'extrême droite, mais plutôt de la droite dure. C'étaient des polémiques assez misérables."