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Laurent Wauquiez, le 6 décembre 2017
Crédit : BERTRAND LANGLOIS / AFP
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Après deux jours à La Réunion, Laurent Wauquiez s'est rendu ce lundi 5 mars à
Mayotte, où un mouvement de contestation populaire contre l'insécurité secoue
l'île depuis quinze jours. Selon le président du parti Les Républicains, "le
sentiment qu'on a aujourd'hui, c'est que Mayotte est abandonnée par le président
de la République", a-t-il déclaré sur RFI.
Alors que la ministre des Outre-mer Annick Girardin a annoncé l'arrivée
imminente de deux pelotons de gendarmerie et confirmé la prochaine création
d'une zone de sécurité prioritaire, Laurent Wauquiez a jugé ces mesures
insuffisantes.
"Une dizaine de renforts supplémentaires pour assurer la protection des frontières contre l'immigration illégale, devenue totalement immaîtrisée ? Une vingtaine d'effectifs à peine de gendarmerie en plus, et encore, qu'on nous annonce arriver au compte-goutte ? Je pense que ces gens-là ne mesurent pas la situation extrêmement difficile dans laquelle est plongée l'île", a développé le président de LR.
Ma droite à moi, c'est une droite sociale
Laurent Wauquiez
"Mayotte est submergée par une immigration illégale qui n'est pas gérée, a
ajouté Laurent Wauquiez. On ne peut plus continuer à accueillir à Mayotte autant
de personnes qui viennent de l'ensemble des Comores et de toutes les îles qui
sont autour. Et le devoir de la République, c'est d'abord de s'occuper des
siens. De s'occuper de ses enfants, de ceux qui sont les citoyens de notre
pays."
Pour le président des Républicains, la législative partielle organisée le 18
mars est "d'abord un enjeu pour les Mahorais", mais le scrutin aura aussi valeur
de "symbole", avec "le message que les Outre-mer vont envoyer au gouvernement,
au président de la République. En disant : ça fait un an, vous nous avez
beaucoup amusés avec les Assises de l'Outre-mer et il n'y a eu que des décisions
négatives à ce stade".
Laurent Wauquiez a passé deux jours sur l'île de la Réunion, pour laquelle il
demande l'"ouverture de plans d'investissements et de chantiers pour permettre
de redonner de l'emploi", après la baisse du nombre de contrats aidés. "Ma
droite à moi, c'est une droite sociale", "je préfère mettre de l'argent sur la
table pour que les gens aient un emploi, plutôt qu'ils ne se retrouvent en
grande précarité et en grande difficulté", a-t-il encore dit.
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