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Finances du FN : Marine Le Pen attaque l'Obs

Marine Le Pen poursuit l'Obs en diffamation après un article évoquant un détournement qui "pourrait dépasser 6.000.000 d'euros".

La présidente du Front national Marine Le Pen le 8 décembre 2014 (archives)
Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Après un article de l'Obs qui évoquait un "détournement (qui) pourrait dépasser 6.000.000 d'euros", Marine Le Pen a engagé des poursuites judiciaires en diffamation contre l’hebdomadaire, a annoncé ce mercredi 24 décembre Me David Dassa-Le Deist.

Dans un article du 11 décembre 2014 intitulé "Le magot caché de Marine Le Pen" qui entend décrypter le système de financement des campagnes du Front national, l'Obs écrit notamment que "pour les seules législatives de 2012, le détournement pourrait dépasser 6 millions d'euros". L'hebdomadaire écrit aussi que "la justice se demande si la présidente du Front national n'est pas la bénéficiaire d'un système conçu pour détourner de l'argent public".

Un système de financement examiné par la justice

La présidente du Front national attaque l'Obs pour "diffamation publique envers particulier" à cause de ces deux passages et demande 30.000 euros de dommages et intérêts et 3.000 euros de frais de justice. Elle estime en effet que les deux passages précédemment cités lui "imputent clairement d'être personnellement la bénéficiaire d'un détournement d'argent public".

Ce système de financement pour les cantonales 2011, les législatives et la présidentielle 2012 fait actuellement l'objet d'une information judiciaire pour "escroquerie en bande organisée", "faux et usage de faux" et "blanchiment en bande organisée". Aucune mise en examen n'a été prononcée dans ce dossier.

Double fonction pour le micro parti Jeanne

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A l'origine, l'enquête porte sur le rôle joué auprès des candidats frontistes aux législatives par le parti personnel de Marine Le Pen, Jeanne, et la société Riwal, dirigée par un proche de la présidente du FN, Frédéric Chatillon. Or, Riwal a également facturé ses services pour la présidentielle de Marine Le Pen.

Lors des législatives de 2012, c'est la double fonction de Jeanne qui a intéressé les enquêteurs 
: le micro-parti prêtait de l'argent aux candidats pour faire campagne et dans le même temps leur vendait des kits de campagne (photo, tracts etc). Selon des documents, le taux d'intérêt du prêt pouvait se situer autour de 6,5%, pour des kits coûtant environ 16.500 euros.

Des prestations surfacturées ?

Le FN s'est toujours défendu de toute irrégularité, en faisant notamment valoir que "rien ne s'oppose" à ce que Jeanne "prête à des candidats aux élections" et que ses comptes sont régulièrement validés par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP).

Selon des sources proches du dossier, les enquêteurs se demandent si les prestations fournies par Riwal ont pu être surfacturées, alors que les dépenses de campagne sont remboursées par l’État.

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