"Les Républicains" : la majorité des Français pas choqués par le nouveau nom de l'UMP

Si le nouveau nom de l'UMP dérange la gauche et certains membres du parti, 61% des Français n'y voient pas d'inconvénients.

Le président de l'UMP Nicolas Sarkozy, le 22 avril 2015.

Crédit : JEAN CHRISTOPHE MAGNENET / AFP

Je m'abonne à la newsletter « Politique »

Alors que plusieurs organisations et élus de gauche ont obtenu ce vendredi 15 mai de la justice qu'elle examine en urgence la légalité de l'utilisation du prochain nom de l'UMP, un sondage Opinionway pour Metronews et LCI révèle à l'inverse que plus de six Français sur dix (61%) ne sont pas choqués par le terme "Républicains".

43% des personnes interrogées déclarent n'être "plutôt pas choquées" par cette appellation, 18% ne le sont "pas du tout". Elles sont 20% à être "plutôt choquées" et 18% à l'être "tout à fait". Sans surprise, ce sont surtout les électeurs de Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle de 2012 qui ne sont pas choqués (84%, contre et 16% qui le sont), suivis de ceux de Marine Le Pen (58% contre 42%).

Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon les plus choqués

Ceux qui ont voté François Bayrou sont à 49% pas choqués (contre 51% qui le sont). À l'inverse, 56% des électeurs de François Hollande sont choqués (contre 44% qui ne le sont pas). Idem pour 61% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon (contre 39%), qui lancé la semaine précédente un appel aux adhérents UMP à ne pas voter pour ce nom.

Les jeunes de 18 à 34 ans sont les moins choqués de tous (65% contre 34% qui le sont, 1% sans opinion), puis les femmes (67%, 32%, 1%) puis les hommes, qui restent toutefois majoritairement "pas choqués" (55%, 44%, 1%). 61% des sympathisants de l'UMP déclarent qu'ils voteraient pour ce nouveau nom, lors de la consultation à ce sujet proposée par M. Sarkozy. 39% diraient non. À noter que seuls les 210.000 adhérents UMP à jour de cotisation au 31 décembre 2014 seront invités à voter, électroniquement, sur le nouveau nom, les 28 et 29 mai.

Sondage réalisé selon la méthode des quotas auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 personnes de 18 ans et plus interrogées par téléphone à leur domicile du 11 au 14 mai.

La rédaction vous recommande