La famille de Théo ciblée par une enquête, Le Roux réfute l'idée d'un "contre-feu"

"Il n'y a pas de contre-feu". Selon les révélations du Parisien la semaine dernière, la famille de Théo est sous le coup d'une enquête préliminaire pour "suspicion d’abus de confiance et escroquerie". Cette procédure judiciaire a été ouverte en juin dernier par le parquet de Bobigny alors que plusieurs membres de la famille sont concernés, dont Théo.

À ce stade, aucun protagoniste n'est poursuivi. L'enquête a été ouverte à la suite d'un signalement en 2015 de l'Inspection du travail concernant l'association "Aulnay Events", présidé par un frère de Théo, qui avait pour mission de faire de la médiation. Les inspecteurs du travail auraient relevé des irrégularités portant notamment sur l'utilisation de subventions pour l'embauche de contrats aidés alors que les enquêteurs s'interrogent sur la réalité de ces emplois et sur des versements de l'association en direction de membres de la famille.

Des révélations qui interpellent alors que les forces de l'ordre sont au coeur d'une polémique depuis les accusations de viol lors d'une interpellation à Aulnay-sous-Bois. Quatre policiers ont été mis en examen dans cette affaire, dont l'un pour viol. Invité de RTL, Bruno Le Roux a réfuté l'idée d'une fuite volontaire pour éteindre le scandale lié aux soupçons de viols. "Il n'y a pas de contre-feu, l'enquête date de plusieurs mois. Elle date de l'été dernier. La police n'a rien à voir dans cette affaire", a tempéré le ministre de l'Intérieur.

Le locataire de la place Beauvau a également tenu à rendre un hommage appuyé à la famille de Théo. "Leur comportement est exemplaire", a-t-il lancé.