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Jean-Luc Mélenchon le 23 septembre à Paris.
Crédit : Alfonso Jimenez/REX/Shutterstock
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"Mon but est de rien laisser sans réponse, sans pour autant donner une place centrale au flot de l'égout médiatique", a écrit Jean-Luc Mélenchon dans un post sur son blog. Le chef de file de La France insoumise a annoncé mercredi 15 novembre qu'il allait "mettre en demeure", avant une éventuelle plainte en diffamation, les magazines L'Express et Capital, devançant des "révélations" sur des questions de patrimoine ou de népotisme.
"Je fais une mise en demeure et je poursuivrai le moment venu en diffamation", prévient Jean-Luc Mélenchon dans une prose incendiaire à l'encontre des médias. En cause : les "questions que les journalistes posent, leur manière d'essayer d'intimider les gens pour les obliger à répondre, les questionnaires du matin pour le soir, l'arrogance et le sentiment d'avoir tous les droits qui les animent, tout est à vomir".
"Bien évidemment, il est impossible que j'aie commis quelque acte délictueux ou immoral que ce soit. Si ce n'était pas le cas, il y a longtemps que ça se saurait", assure le député des Bouches-du-Rhône. Jean-Luc Mélenchon a notamment été interrogé par Capital sur l'achat de sa permanence à Massy (Essonne) en 1997, lorsqu'il était sénateur. Ce dernier répond point par point, circonstances de l’achat, moyens de paiement, gestion des aménagements du local, revente avec plus-value, assurant avoir "raconté l’histoire 100 fois".
L'Express a de son côté adressé par mail 19 questions portant essentiellement sur son passé d'élu de l'Essonne. Achat de son appartement parisien en profitant en tant que sénateur d'un "prêt à taux préférentiel", transports avec la voiture du Conseil général de l'Essonne alors qu'il n'en était plus élu, favoritisme...
Évoquant un "questionnaire cousu de ragots", l'ancien candidat à la présidentielle répond parfois de manière circonstanciée, parfois en renvoyant à des décisions de justice ou à la loi de l'époque évoquée. Il s'agace davantage quand l'Express lui demande s'il a "fait pression directement ou indirectement" pour permettre à sa fille, son ex-femme et son ex-compagne d'être recrutées par diverses collectivités locales. "Qui vous donne le droit de menacer la réputation de femmes honnêtes et travailleuses (...)?, votre sexisme évident est révulsif", conclut-il.
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