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Jean-Luc Mélenchon, lors des journées d'été de la France insoumise, le 27 août 2017 à Marseille
Crédit : BERTRAND LANGLOIS / AFP
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Jean-Luc Mélenchon passe à l'offensive avant la rentrée des politiques. Le leader de La France insoumise a donné rendez-vous le 23 septembre prochain à Paris. L'ancien candidat à l'élection présidentielle appelle à "déferler" sur la capitale pour manifester contre "le coup d'État social et antidémocratique qui s'organise" contre le peuple. "Pas de bla-bla, du combat !", a-t-il lancé lors de son discours de clôture des journées d'été à Marseille.
La France insoumise appelle en effet à manifester le 23 septembre contre la réforme du droit du travail. Pour Jean-Luc Mélenchon, "notre société est en train de basculer sous les coups du capital dans un ordre des choses et une organisation sociale qui tourne le dos à ce que le Conseil national de la Résistance et toutes les luttes de nos anciens ont forgé pour nous libérer".
Le député des Bouches-du-Rhône a entamé son discours par un hommage aux libérateurs de Marseille de l'occupant nazi, "il y a soixante-dix ans jour pour jour". Soixante-treize en réalité et le 28 août 1944 précisément. "La vague dégagiste qui est passée sur le pays va reprendre", a assuré le nouveau député des Bouches-du-Rhône. Car Emmanuel Macron a selon lui "fait une grave erreur d'appréciation".
La vague dégagiste qui est passée sur le pays va reprendre
Jean-Luc Mélenchon
L'occasion d'évoquer une nouvelle fois son élection "par défaut" à la tête de la France. "Le peuple français ne lui a pas donné les pleins pouvoirs, il s'est débarrassé de ceux dont il ne voulait pas en fonction de ce que les institutions lui permettaient de faire. Il a balayé le parti de Nicolas Sarkozy. Il a balayé le parti de François Hollande. Et il a balayé le FN au deuxième tour. Et, à la fin, il restait le 'chenil', comme on dit dans le Jura (soit "tas de poussière" en patois local), et c'était lui".
Jean-Luc Mélenchon assure qu'Emmanuel Macron n'est pas le "point d'appui". "Le peuple français n'en a pas après des personnes, il n'en a pas après des étiquettes : il ne veut plus de la politique libérale qui abandonne les gens à la sauvagerie de la compétition de chacun contre tous", a-t-il affirmé sous les applaudissements de la foule réunie sur la place du Refuge, dans le quartier populaire du Panier.
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