Que ce soit les quelque 14 millions d'euros de primes de départ accordés àl'ex-patron d'Alcatel Lucent Michel Combes, les 60 millions d'euros auxquels peut prétendre l'ex-patron de Volkswagen ou encore le bonus d'arrivée faramineux d'Olivier Brandicourt chez Sanofi, ces indemnités excessives choquent Manuel Valls. "Comment voulez-vous qu'il n'y ait pas une cassure, une rupture entre le peuple, qui gagne 1.000 euros par moi, et les élites ?" s'est interrogé le Premier ministre, invité de l'émission "Des Paroles et des Actes" sur France 2 ce jeudi soir 24 septembre, pour qui une intervention n'est pas à exclure.
Pourquoi ne légifére-t-il pas là-dessus alors ? "Je crois qu'il ne faut pas se l'interdire. Ce sont des sujets extrêmement compliqués, mais il ne faut pas s'interdire.", a-t-il répondu. "Il y a déjà une sorte de code, l'auto-régulation, elle a joué dans le cas de Michel Combes". Face à la polémique, Alcatel-Lucent avait divisé par deux les primes de départ de son ancien dirigeant.
"S'il faut aller plus loin, je crois qu'il ne faut pas hésiter dans ce domaine-là", a répété le chef du gouvernement. "Là aussi, il faut marquer un coup d'arrêt par rapport à des comportements qui sont insupportables, qui font que des gens ne croient plus en ceux qui dirigent", a-t-il insisté.
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