Gouvernement Valls : Ségolène Royal est la nouvelle ministre de l'Ecologie
REMANIEMENT - La candidate à l'élection présidentielle de 2007 devient numéro 3 du gouvernement, prenant la tête du ministère de l'Écologie.
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Ségolène Royal est la nouvelle ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de la Transition énergétique. Il s'agit donc d'un grand ministère réunissant plusieurs pôles de décision, faisant de Ségolène Royal la numéro 3 du gouvernement.
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La candidate socialiste à la présidentielle 2007 sera en charge de l'épineux dossier de la transition énergétique. Il se dit que Cécile Duflot, qui a choisi de ne pas rester au gouvernement, a refusé ce poste. C'est un retour en grâce pour la présidente de la région Poitou-Charentes, écartée des hautes sphères du pouvoir depuis plusieurs années.
30 ans de vie politique
La candidate à la présidentielle de 2007 et ex-compagne de François Hollande a fait son entrée comme numéro 3 du gouvernement. Connue pour être une femme tenace et singulière, elle ne craint pas de bousculer les codes de sa famille politique.
À 59 ans, elle décroche le portefeuille de l'Écologie, du Développement durable et de l'Energie. Fait inédit : pour la première fois, une ministre d'un gouvernement n'est autre que l'ex-compagne du président de la République, avec lequel elle a quatre enfants.
Son entrée au gouvernement est d'ailleurs facilitée par la rupture en janvier de François Hollande avec Valérie Trierweiler. "Je sais que le temps de la réhabilitation viendra". "Arrêter ? C'est impensable. J'ai trente ans de vie politique. C'est ma passion", déclarait-elle peu après sa dernière défaite électorale, lors des législatives de 2012 à La Rochelle
Des idées décoiffantes
Tout à sa présidence de Poitou-Charentes, Ségolène Royal était en réserve de la République depuis deux ans. En privé, nombre de ses soutiens plaidaient pour "qu'elle retrouve le rang qui était le sien".
Elle n'a cependant pas mâché ses mots envers l'équipe de Jean-Marc Ayrault pendant la première année du quinquennat. On l'aura ainsi entendu dire que du temps avait été "perdu", que le gouvernement aurait dû "aller plus vite", ou encore fustiger les couacs à répétition entre ministres.
Habituée des coups politiques et du contre-pied, "Ségolène", comme l'appellent les Français, a bousculé les codes socialistes avec des idées parfois décoiffantes -drapeau, valeur travail, sécurité, nation-, dont beaucoup ont été reprises par le Parti socialiste.
Courageuse, intrépide pour ses admirateurs, Ségolène Royal est exaltée voire "illuminée" pour ses détracteurs. Certains se souviennent de ses envolées quasi mystiques sur la "fraternité" ou encore, tout récemment, de sa pose vêtue d'un drap blanc, dans un magazine, en Marianne du tableau "La liberté guidant le peuple".
