Leur arrivée était largement attendue. Les ministres de l'Intérieur Matthias Fekl et des Outre-mer Ericka Bareigts, arrivés mercredi 29 mars en Guyane, ont affiché un esprit de "compréhension" à la veille de rencontres visant à sortir le territoire de la crise le paralysant depuis une semaine. Soucieux de vouloir sortir de cette crise sociale, le gouvernement arrive avec 4 milliards d'euros, selon les informations des Échos.
Une somme conséquente qui s'étalerait sur un peu moins de dix ans. "C'est un chèque en bois", réagit François Fillon dans un premier temps alors que l'élection présidentielle se profile. Pour l'ancien premier ministre, le véritable problème est ailleurs : "Il y a un problème immédiat en Guyane, c'est l'insécurité. La base de cette colère, c'est d'abord cette insécurité. Au cœur de Cayenne, la situation est invraisemblable".
François Fillon réclame dès lors "des mesures exceptionnels pour assurer la sécurité en Guyane". "C'est une situation exceptionnelle qui nécessite un effort d'urgence. Est-ce que c'est l'état d'urgence, est-ce que c'est l'envoi de forces pour une période donnée, est-ce que c'est la mise en place d'un vrai patron en matière de sécurité..., s'interroge le candidat à la présidentielle.
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