En Direct
1 min de lecture
FN : les propos anti-arabes d'une candidate sur Facebook
Pour le FN, les propos anti-arabes que sa candidate aux départementales de Pyrénées-Atlantiques tient sur Facebook sont dus à "un piratage".
Marine Le Pen.
Crédit : MATTHIEU ALEXANDRE / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Une candidate du Front national aux élections départementales en Pyrénées-Atlantiques tient sur son compte Facebook des propos fortement anti-arabes, qu'un responsable du parti attribue toutefois à "un piratage".
Investie par le FN pour les départementales des 22 et 29 mars dans le canton d'Ustaritz, Marie-José Dussaucy formule sur Facebook des propos anti-arabes et anti-musulmans, au lendemain de l'annonce par Marine Le Pen, présidente du parti, de sanctions à l'encontre de l'eurodéputé FN Aymeric Chauprade pour ses propos sur l'islam.
"Vos grands-parents se sont battus afin que vous ne soyez pas allemand... battez-vous pour ne pas devenir arabe", "Qu'on les mettent (sic) sur un bateau et qu'on le fassent (sic) couler au milieu de la mer ou de l'océan", "Nous préférons la liberté avec le FN à l'esclavage avec l'islam", sont ainsi quelques-unes des citations diffusées par la candidate sur son compte Facebook.
Elle n'est pas raciste.
Jean-Michel Iratchet, responsable de la section Pays Basque du FN
Le responsable de la section Pays Basque du FN, Jean-Michel Iratchet, assure que la "candidate n'a jamais écrit ça" : "Elle pense qu'on a piraté son compte. Elle n'est pas raciste". Le responsable de la section Pays Basque a dit avoir demandé à sa candidate de supprimer ces propos, ce qui n'était toujours pas fait vendredi soir.
Chauprade, lui, pensait "suivre la ligne" officielle du FN
Après la diffusion par l'eurodéputé FN Aymeric Chauprade d'une vidéo où il évoquait une "guerre contre l'islam", Marine Le Pen l'avait démis le 22 janvier de ses fonctions de chef de la délégation des 23 députés FN au Parlement européen.
Pour Aymeric Chauprade, cette vidéo ne pose cependant aucun problème : ainsi avait-il fait part de son "incompréhension" et avait expliqué qu'il pensait "suivre la ligne" officielle du FN.
Il avait d'ailleurs reçu le soutien de Jean-Marie Le Pen et de Marion Maréchal-Le Pen, qui tous les deux ont renvoyé vers sa vidéo dans un message posté sur Twitter.