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Emmanuel Macron durant l'hommage rendu à Brahim Bouarram, le 1er mai à Paris
Crédit : PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP
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À six jours du deuxième tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron a choisi une nouvelle fois de jouer sur les symboles contre le Front national. Après une visite à Oradour-sur-Glane le 28 avril et une autre au Mémorial de la Shoah le 30, il s'est rendu symboliquement au pont du Carrousel à Paris lundi 1er mai, afin de saluer la mémoire de Brahim Bouarram. Ce même jour, en 1995, ce jeune Marocain avait été jeté dans la Seine par des sympathisants FN en marge de leur manifestation annuelle. Un moment symbolique, et surtout très politique.
Le candidat d'"En Marche !" a été accueilli par le fils de Brahim Bouarram, Saïd, qui avait 9 ans à l'époque. Français, aujourd'hui chauffeur VTC, il appelle à voter Emmanuel Macron contre le Front national : "Se rappeler tous les ans, c'est très important", expliquait-il, avant d'affirmer qu'"il y a une face cachée derrière le Front national." Des propos qu'Emmanuel Macron approuvait : "Il y a des racines qu'il ne faut jamais oublier, renchérit le candidat. Beaucoup de gens s'y sont habitués, mais pas moi (…) Avez-vous encore entendu les propos de la dirigeante du parti d'extrême-droite sur le Vél d'Hiv il y a quelques semaines ? Les racines sont bien là, elles sont vivaces, les mêmes causes produisent les mêmes effets."
Ce combat contre le Front national, c'est ce que partagent les membres de l’Association des travailleurs maghrébins de France, eux aussi présents. "Sur ces questions nous sommes d'accord avec vous à 100 %, affirmait l'un d'entre eux à Emmanuel Macron avant de nuancer ce soutien : "Pour le reste, c'est discutable. Parce que nous sommes aussi de militants de gauche." Des inquiétudes auxquelles le candidat d'"En Marche !" a répondu : "Mon combat aujourd'hui c'est aussi un combat pour que d'autres puissent me combattre démocratiquement. C'est la vraie différence que nous avons avec le Front national". Et avant que le candidat ne reparte, ils disaient leur espoir de le revoir l'an prochain : "J'espère qu'on va vous voir président la prochaine fois, Monsieur le futur président." Emmanuel Macron leur a bien promis : l'année prochaine, il sera là.
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