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Cécile Duflot préfère que la gauche se retire plutôt que de fusionner avec les listes LR pour faire barrage au FN.
Crédit : Cécile de Sèze / RTL.fr
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L'appel de Manuel Valls pour constituer un front républicain en Nord-Pas-de-Calais-Picardie ne séduit pas à gauche. Alors qu'elle s'apprête à se rendre à Montpellier pour soutenir le candidat commun EELV-Front de gauche dans la région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, Cécile Duflot s'est étonnée de la sortie du Premier ministre. "Je ne l'ai jamais entendu l'exprimer publiquement mais si c'était le cas ce serait un peu vertigineux", a déclaré Cécile Duflot en préambule sur le sujet.
L'ancienne ministre du Logement de François Hollande assure "qu'il faut tout faire pour faire battre le Front national". Elle met toutefois en garde la gauche contre les risques de sa compromission avec des candidats de droite. "Si on est dans une logique où on alimente le Front national qui parle sans cesse d'un système UMPS, c'est se tirer une balle dans le pied", prévient la coprésidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale.
Dans l'hypothèse où on est dans une triangulaire avec un risque trop important que Marine Le Pen gagne, il faut se retirer comme on l'a déjà fait dans le passé
Cécile Duflot
"Dans l'hypothèse où on est dans une triangulaire avec un risque trop important que Marine Le Pen gagne, il faut se retirer comme on l'a déjà fait dans le passé", lance Cécile Duflot. Ce scénario paraît hautement probable alors que les dernières enquêtes créditent Marine Le Pen d'une large avance au second tour sur Xavier Bertrand (LR) et Pierre de Saintignon (PS). "On fusionne avec des listes avec lesquelles on peut faire des compromis et faire un projet", explique la députée écologiste qui refuse une alliance à tout prix entre la gauche et la droite républicaine
L'ancienne candidate d'EELV à l'élection présidentielle a cependant appelé la gauche à se remettre en question face à la montée continue du Front national scrutin après scrutin depuis le début du quinquennat de François Hollande. "Il faut se souvenir que dans cette grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en mai 2012, François Hollande avait obtenu 53,10% des voix", souligne Cécile Duflot avant de lancer : "Qu'est-ce qui s'est passé jusqu'à aujourd'hui ?"
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