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Le siège de la région Corse à Ajaccio.
Crédit : J.-F. Paccosi
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La région : la Corse bénéficie d'un statut à part pour ces élections dites "territoriales". En effet, le nouveau président de Corse cumulera les pouvoirs du département et de la région. La Corse adoptera le statut de collectivité unique en 2018. Cette année-là, les deux départements seront supprimés. La Corse est la plus petite région de France avec près de 320.000 habitants. Son PIB, le moins important de l'Hexagone, s'élevait à 8,2 milliards d'euros en 2012.
Les enjeux : la Corse totalise pas moins de 12 listes, dont trois nationalistes, alors que la moyenne est à dix listes dans les autres régions. La liste divers gauche du sortant Paul Giacobbi, député de Haute-Corse, figure parmi les favoris. Le président du Conseil exécutif de Corse, surnommé le "roi Paul" en raison de sa grande influence politique sur l'île de beauté, a toutefois une épine dans le pied. Le 21 juillet 2015, il a été mis en examen pour "détournement de fonds publics". S'il est accusé d'avoir détourner 500.000 euros de subventions, il dit aborder ces élections "très sereinement".
En Corse, la gauche est très divisée au premier tour. Pas moins de cinq listes ont été validées (deux listes divers gauche, une liste Parti socialiste, une liste Parti radical de gauche, une liste Front de gauche) mais aucun opposant sérieux à Paul Giacobbi ne semble émerger.
L'adversaire le plus en verve du "roi" pourrait venir de la droite en cas de fusion des listes des anciens présidents de l'Assemblée de Corse, José Rossi (Les Républicains - UDI) et Camille de Rocca Serra (DVD) au second tour. Il faudra aussi compter sur les régionalistes. Trois listes sont en lice cette année. La liste de Gilles Siméoni, arrivée troisième au second tour en 2010, tient la corde. Le leader de la liste Femu a Corsica et ancien avocat d'Yvan Colonna a gagné en notoriété. Il a remporté la mairie de Bastia aux élections municipales de 2014, après 40 ans d'hégémonie communiste (Parti radical de gauche - Parti communiste français).
Quant au Front national, porté par Christophe Canioni, il devrait lui aussi progresser, avec un contexte politique national favorable, par rapport à son résultat de 2010 (4,16%).
Les candidats :
Les précédentes élections : en 2010, la liste de l'union de la gauche, portée par Paul Giacobbi, a récolté 36,62% des suffrages exprimés. Elle devançait celle de Camille De Rocca Serra (majorité présidentielle) avec 27,65% des voix. La liste régionaliste de de Gilles Siméoni a été créditée de 25,88% des voix. Jean-Guy Talamoni, qui menait lui aussi une liste régionaliste, a obtenu 9,85% des voix. Au second tour, les listes régionalistes représentaient donc plus d'un tiers des votants.
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