"Comme tout le monde, j'aime Chirac", lâche Pascal Praud

"L'affection ne se commande pas. J'aime d'autant plus Jacques Chirac qu'il n'est plus au pouvoir", lance Pascal Praud. "J'ai la mémoire qui flanche. Peu importe les casseroles, les coups tordus, les trahisons, le septennat pour rien; le quinquennat au ralenti : comme tout le monde, j'aime Chirac, plus corrézien que les Corréziens, plus gaulois que les Français", poursuit le journaliste, évoquant "l'homme qui murmure à l'oreille des vaches et qui parle au cœur des hommes".

Il y a le Chirac "trivial" ("Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre"), le Chirac littéraire ("Abracadabrantesque"), le Chirac et son "anglais de cuisine" ("Do you want me to go back to my plane?", avait-il lâché lors d'une visite de la vieille ville de Jérusalem en 1996). "Direct, sincère, gaffeur : Giscard et les diamants, Madonna et la culotte, Bernadette et le sac, 'mangez des pommes', 'putain deux ans'. Toute cette nostalgie revient aujourd'hui, en même temps que je guette les bonnes nouvelles. Bonne journée", conclut Pascal Praud.

À lire aussi

administration

ÉDITO - Loi de simplification : "Ce n'est pas si simple, la simplification", fustige Étienne Gernelle