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Bure : "Il fallait mettre fin à l'occupation de la zone", dit Olivier Mazerolle

ÉDITO - Sébastien Lecornu a été boycotté par les associations d'opposants, furieux de l'opération de police sur la zone de Bure, où doivent être enterrés des déchets radioactifs. Les ponts sont-ils définitivement rompus ?

La gendarmerie était mobilisée pour évacuer par surprise les opposants au projet de Bure, dans la Meuse, ce jeudi 22 février.
Crédit : JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP
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Les associations n'ont aucun intérêt à renoncer à défendre à leur cause et le gouvernement a tout intérêt à démontrer qu'il est ouvert à la négociation, dès lors que l'égalité est respectée. C'est un point fondamental, qui explique l'intervention du jeudi 22 février. Le gouvernement ne pouvait pas laisser se créer une zone de non-droit, il fallait donc mettre fin à l'occupation de la zone de Bure, avant que s’instaure une situation irréversible.

Il s'agit d'enterrer à Bure des déchets radioactifs ultimes, jugés dangereux pour encore 100.000 ans, ce qui mérite un minimum de réflexion. Au-delà de l'opération de police, le gouvernement doit accepter d'engager des discussions sérieuses, approfondies, sans tabou. Une réalité s'impose : les déchets radioactifs existent, il faut chercher comment les entreposer de la manière la moins risquée possible. Il faut trouver des sites stables, non sujets à des séismes et tout à fait étanches pour éviter des infiltrations d'eau ou d'oxygène. Pour ne pas avoir suffisamment pris de précautions, les Allemands et les Américains ont connu des accidents. 

À Bure, on n'est pas encore totalement certain que toutes les garanties sont réunies. L'autorité de sécurité nucléaire a indiqué ne pas être totalement satisfaite, notamment sur la manière dont pourra être conjuré tout risque d'incendie aux conséquences épouvantables. Les scientifiques espèrent qu'une autre méthode, plus efficace, sera trouvée. Raison pour laquelle le site de Bure, s'il est ouvert, ne sera pas scellé avant une bonne centaine d'années pour pouvoir, le cas échéant, ressortir les matières radioactives et les traiter. Le site ne doit pas être opérationnel avant 2026.

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