Si Benoît Hamon venait à l'emporter au terme du second tour de la primaire de la gauche, Emmanuel Macron, désigné comme étant le troisième à la présidentielle par les sondages, pourrait bien être un adversaire encore plus important pour François Fillon. Par conséquent, l'entourage de la droite semble concentrer ses attaques contre le leader d'En Marche plutôt que contre celui qui sera désigné par le camp socialiste. "Je ne vois ni clarté ni projet dans ce que dit Emmanuel Macron", affirme ainsi Bruno Le Maire, proche de François Fillon, au micro de RTL.
Constatant qu'il existe une gauche "radicale" portée par Jean-Luc Mélenchon et celle des "frondeurs" incarnée par Benoît Hamon, Bruno Le Maire estime que "la gauche qui porte l'héritage de François Hollande, de son quinquennat, de son bilan et de son idéologie" n'est autre que celle d'Emmanuel Macron. "Il n'est rien d'autre que l'héritier de François Hollande et de son quinquennat", assure-t-il.
En charge des questions internationales pour le candidat de la droite, le député de l'Eure tacle le positionnement de l'ancien ministre sur la question syrienne. À Beyrouth, lundi 23 janvier, Emmanuel Macron a défendu une "politique d'équilibre" à l'égard du régime et des rebelles en Syrie, se démarquant de la politique pro-opposition de Paris depuis le début du conflit. "Quand je le vois au Liban nous dire qu'il regrette qu'on ait, dans la diplomatie française, fait du départ de Bachar Al-Assad un préalable à tout action... Mais où était Emmanuel Macron pendant tout ce quinquennat ? Il ne pouvait pas le dire à ce moment-là qu'il désapprouvait la politique diplomatique de François Hollande ?", s'interroge Bruno Le Maire.
Le projet de politique migratoire d'Emmanuel Macron, qui doit discuter mardi avec les dirigeants libanais de la crise des réfugiés syriens, se trouve aussi dans son viseur : "Il n'est pas capable de nous dire si la France accueillera plus ou moins de réfugiés". Et pendant que l'ex-ministre iconoclaste se trouvait au Liban, François Fillon se trouvait à Berlin pour rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel et la prévenir que la France "n'accueillera pas plus de réfugiés", indique Bruno Le Maire. "La France n'est pas en mesure de le faire", précise-t-il.
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