Jean-Louis Borloo a décidé de mettre un terme "à ses fonctions et mandats" politiques

Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo, en retrait de la vie politique depuis fin janvier pour des problèmes de santé, annonce dans un courrier envoyé au comité exécutif de son parti dimanche 6 avril qu'il a décidé "de mettre un terme à ses fonctions et mandats".

"Je n'ai pas en l'état toute l'énergie nécessaire pour remplir complètement toutes mes responsabilités", "j'ai donc décidé de mettre un terme à mes fonctions et mandats", écrit Jean-Louis Borloo. 

Celui qui aura 63 ans lundi se retire donc de la présidence de son parti et de celle du groupe parlementaire.
Cliquez-sur l'image ci-dessous pour retrouver l'intégralité du courrier de Jean-Louis Borloo adressé à l'UDI : 

Un comité exécutif se réunira mardi

Évoquant "une nouvelle phase" avec la rentrée parlementaire et un nouveau gouvernement, l'ancien ministre estime dans ce courrier qu'il lui faut "clarifier" sa situation afin de ne pas "stériliser" des décisions.

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Un comité exécutif se réunira mardi, précise encore Jean-Louis Borloo. Il souhaite éviter "tout flottement" à la tête de l'UDI, rassemblement des chapelles centristes qu'il avait initié à l'automne 2012.

Outre les élections européennes pour lesquelles il faudra, selon lui, une "campagne clairement et intelligemment pro-européenne", il fixe les objectifs pour son jeune parti: "les sénatoriales, les cantonales et les régionales ainsi que les intercommunalités, dont le Grand Paris Métropole".

Absent de débats politique depuis plusieurs mois

À l'automne dernier, Jean-Louis Borloo avait en vue des élections, notamment européennes. "Depuis les premiers jours de mon hospitalisation, les différents dirigeants, les groupes parlementaires ont assumé de manière exceptionnelle toutes les décisions dans un esprit de collégialité et d'unité avec une coordination générale qui a fonctionné de manière très efficace", écrit Borloo.

Il avait été hospitalisé fin janvier pour une pneumonie sévère accompagnée d'une septicémie. "Je suis cafardeux, incapable de lire", aurait-il confié mi-février au rédacteur en chef du Journal du Dimanche. Aucune date de retour n'avait été annoncée après sa sortie de l'hôpital le 4 février dernier.