"J'ai décidé de revenir en politique". Bernard Tapie est on ne peut plus clair. L'homme d'affaires de 72 ans, passé par le ministère de la Ville au début des années 90 et ancien député des Bouches-du-Rhône, confie au Journal du dimanche que les résultats des dernières élections régionales l'ont convaincu de revenir. L'ancien président de l'Olympique de Marseille met notamment en avant son bilan face à l'extrême-droite pour justifier ce retour. "Personne ne peut contester mes succès face au Front national", se souvient celui qui avait notamment tenu tête à Jean-Marie Le Pen lors d'un débat en 1989.
Selon lui, qui se voit bien vivre jusqu'à 100 ans, la France est malade. Il estime que les politiques ont cassé le thermomètre pour ne pas voir que le pays a de la fièvre. Mais lui a compris comment faire chuter la température. "Ceux qui ont voté FN n'ont pas peur de l'apocalypse", dit-il. En clair, la diabolisation ne fonctionne pas : "Il faut régler le problème du chômage". Mais il ne s'arrête pas à ce constat dressé par beaucoup. À l'heure où l'Élysée cherche à faire l'unité nationale sur le sujet, Bernard Tapie affirme avoir des solutions dans un "plan".
Il ressort ainsi du placard son idée des années 90 : "interdire le chômage des jeunes". Il promet pour cela de ne pas dépenser un centime supplémentaire, car son plan sera financé par les fonds engagés dans des programmes jugés inefficaces. "En capitalisant intelligemment tout ce qui est dépensé à tort et à travers, on aurait de quoi donner un travail à tous les jeunes qui le souhaitent et qui devront l'accepter", explique-t-il. Il promet ainsi de rendre un rapport aux présidents des différentes assemblées d'ici fin janvier.
Avec cette annonce, Bernard Tapie pourrait très bien s'inviter à la table de l'élection présidentielle de 2017. "Chaque chose en son temps", tempère-t-il. Sa femme, Dominique, trouve en tout cas que "c'est une très mauvaise idée".
Bernard Tapie, tout juste condamné à rembourser près de 400 millions d'euros dans le cadre de l'arbitrage l'opposant au Crédit Lyonnais, accuse en creux François Hollande d'être responsable de ses ennuis judiciaires. Il adresse ainsi un message au chef de l'État : "Je suis encore debout et prêt à me battre".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte