La gauche ira-t-elle vers une "défaite assurée" à la présidentielle en cas de victoire de Benoît Hamon au second tour de la primaire de la droite ? C'est ce qu'a déclaré Manuel Valls, dimanche 22 janvier, dans un discours très offensif au soir du premier scrutin qui l'a classé deuxième. Des propos qui ont particulièrement déplu au principal intéressé, nouveau favori de la primaire. "Tout ça, c'est de la vieille politique", a déclaré, lundi 23 janvier, Benoît Hamon au micro de France Inter.
"Si c'est ce genre d'arguments qui est utilisé, je les lui laisse. Je n'ai pas dénigré qui que ce soit dans cette campagne. Je ne procède pas par oukases. Je suis ravi de débattre avec lui. J’espère qu'il aura un deuxième argument", a rétorqué Benoît Hamon.
L'ancien ministre de l'Éducation est également revenu sur sa performance, venue confirmer sa bonne dynamique observée pendant la campagne. "Il y a un message assez clair qui a été passé hier, à la fois parce que les électeurs m'ont placé en tête (...), et parce qu'ils ont donné aussi un score important à Arnaud Montebourg. Cela veut dire que la volonté de tourner la page est claire. Il s'agit de regarder vers le futur". Enfin, sur la question de la participation, qui restait à chiffrer définitivement lundi matin, il a indiqué qu'il aimerait que l'incertitude "soit levée assez rapidement".
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