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Attentats à Paris : Nicolas Sarkozy estime que l'exécutif a perdu "trop de temps" depuis janvier

L'ancien président de la République estime que François Hollande "n'a pas tiré toutes les conséquences" de son intervention en Syrie sur "la sécurité intérieure".

Nicolas Sarkozy au Conseil national des Républicains, à Paris le 7 novembre 2015
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
Marie-Pierre Haddad & AFP
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Nicolas Sarkozy a sévèrement attaqué l'exécutif dans un entretien au Monde mercredi 18 novembre, estimant que "trop de temps (avait) été perdu" depuis les attentats de janvier par François Hollande qui "n'a pas non plus tiré toutes les conséquences" de son intervention en Syrie sur "la sécurité intérieure". "À quel niveau de victimes faut-il fixer la barre pour employer le mot (faille, ndlr) ? Est-ce que toutes les conséquences ont été tirées après les attentats du mois de janvier ? La réponse est non. Trop de temps a été perdu", dénonce l'ancien président de la République.

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En outre, "le gouvernement n'a pas non plus tiré toutes les conséquences de notre intervention militaire en Syrie sur le plan de la sécurité intérieure", tacle-t-il, estimant qu'il "aurait fallu renforcer notre dispositif antiterroriste" aussitôt. Selon l'ancien chef d'Etat, "il faudra sans doute passer par la création d'une commission d'enquête parlementaire" afin de "tirer les enseignements de ce qui s'est produit". Le président du parti Les Républicains a également reproché à François Hollande d'avoir "parlé avec trop de légèreté de la situation économique et financière de la France. Nos déficits et notre dette publique remettent en cause notre indépendance".

Pas contre une réforme constitutionnelle

François Hollande a estimé, devant le Congrès à Versailles, que "le pacte de sécurité (l'emportait) sur le pacte de stabilité", une manière d'enterrer les objectifs de réduction de déficit de la France en raison du surcroît de dépenses lié aux attentats. Se défendant de briser l'union nationale, M. Sarkozy "ne voi(t) pas en quoi (il) aurait manqué à la solidarité avec les victimes et au respect du peuple français en avançant des propositions". "C'est le devoir de l'opposition républicaine car le risque de nouveaux attentats est malheureusement très élevé".

L'ancien président a de nouveau dit qu'il n'était "pas contre une réforme constitutionnelle". Mais "tout dépendra de ce qu'il y aura dedans", affirme l'ancien chef de l'Etat, "si cela permet de renforcer la sécurité immédiate des  Français, nous la soutiendrons".

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