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Agriculture : Stéphane Le Foll annonce une baisse des rendements de 25 à 30%
INVITÉ RTL - Le ministre de l'Agriculture va faire une évaluation des dégâts après des récoltes infructueuses en raison des inondations du printemps.
Stéphane Le Foll, invité de RTL le 3 août 2016
Crédit : Camille Kaelblen / RTL.fr
Les inondations du printemps ont fortement impacté les agriculteurs de France. La FNSEA a annoncé récemment une évaluation des dégâts à 4 milliards d'euros pour les agriculteurs. Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll a expliqué ce mercredi 3 août qu'il n'a "aucun souci pour comprendre" la crise et la détresse des céréaliers. Le rendement est faible, les prix sont bas, donc le prix de revient des agriculteurs est catastrophique.
"Effectivement il y a une baisse des rendements d'à peu près 25 à 30 % selon les moyennes que l'on peut prendre, détaille-t-il ce mercredi 3 août au micro de RTL. Par rapport à une année précédente qui a été excellente, cela donne un résultat net qui est très mauvais pour les agriculteurs. On va faire une évaluation."
Il n'y a jamais eu autant de baisses de charges faites pour l'agriculture que sous ce gouvernement : 1,8 milliards d'euros
Stéphane Le Foll
Le ministre a déjà présenté la semaine dernière un plan de soutien aux céréaliers. Ce plan, qui sera "évalué début septembre" avec "l'ensemble de la profession agricole", prévoit des mesures fiscales, le report de cotisations sociales et des mesures spécifiques sur le remboursement de la TVA, ainsi qu'un fonds de garantie de la Banque publique d'investissement (BPI). "Sur une année aussi catastrophique le vrai problème sera de réensemencer pour l'année suivante."
La FNSEA juge ce plan insuffisant, mais Stéphane Le Foll a défendu son bilan à la tête du ministère et rappelle qu'il a connu 4 crises (élevage bovin, lait...) dont 3 crises sanitaires majeures. "La FNSEA peut dire beaucoup de choses, mais nous avons pris des décisions sans précédant, il n'y a jamais eu autant de baisses de charges faites pour l'agriculture que sous ce gouvernement : 1,8 milliards d'euros."
