C'est ce qu'on appelle au théâtre un rôle de composition. Le cul des vaches, ce n'est pas vraiment le truc d'Emmanuel Macron. Il ne sait pas faire, même pas faire semblant.
Rien, ni sa génération, ni son milieu social, ni même une longue carrière politique dans une région rurale, ne l'a préparé à cet exercice. N'est pas Chirac qui veut. Déjà, Sarkozy n'avait pu cacher les lacunes d’un élu de circonscription urbaine et bourgeoise.
Mais Macron, c'est Sarkozy au carré. Macron, c'est Bercy. Et Bercy, c'est Neuilly en pire. Macron ne se demande nullement si la terre ment ou pas. Pour lui, la terre est une abstraction, un tableau Excel.
Macron arrive à un moment charnière. Un moment de grand basculement. Depuis trente ans, au nom de la concurrence et de la compétitivité, la commission de Bruxelles a démantelé peu à peu tout l'édifice de la Politique agricole commune édifié pendant les années 60.
Bruxelles passe à la deuxième étape du plan. Avec la multiplication des accords de libre-échange, l'Europe met en concurrence le nos derniers paysans avec les grands domaines nord ou sud-américains.
Emmanuel Macron va annoncer des correctifs pour protéger nos agriculteurs ? Il n'y peut rien ou pas grand-chose. Il arrive à la fin du match. Tous ses prédécesseurs, depuis Mitterrand, ont accepté cette soumission au dieu de la concurrence. On l'a bien vu avec le récent rapport sur la SNCF.
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