Le gouvernement, empêtré dans l'affaire Benalla, fait face ce mardi après-midi à deux motions de censure à l'Assemblée nationale. L'une portée par la France insoumise, la Nouvelle Gauche et les Communistes, l'autre par les Républicains. L'exécutif n'a rien à craindre puisqu'il dispose de la majorité absolue dans l'hémicycle.
Un mot d'ordre quasi identique face à une "crise institutionnelle" : contraindre le gouvernement à "s'expliquer" et dénoncer un "verrouillage" pour empêcher "la vérité" d'émerger. "De quoi l'affaire Benalla est-elle le nom ? Sans doute de la crise de la Ve République, de la concentration de pouvoir sur un homme et de sa cour. Il faut donc passer à un système plus démocratique de VIe République", estime Alexis Corbière, député La France insoumise
Pour ces deux motions simultanées, fait rarissime - il faut remonter à 1980 -, il y aura un seul débat, lors duquel le premier ministre Édouard Philippe répondra aux interpellations de Christian Jacob (LR) et André Chassaigne (PCF). Pourtant en première ligne, ce n'est pas Emmanuel Macron qui répondra.
"On a un président irresponsable et c'est bien le cœur de l'affaire Benalla. C'est la monarchie présidentielle, il n'a de comptes à rendre à personne. Il est hors de tout contrôle jusqu'à la prochaine élection. C'est incroyable ! ", déplore le député.
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