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L'infarctus plus risqué la nuit ou le week-end

La victime d'un infarctus survenu la nuit ou le week-end a moins de chances de s'en sortir qu'un patient admis en journée la semaine, selon une étude.

Un patient arrive aux urgences après avoir été victime d'un infarctus, à Lyon.
Crédit : ERIC FEFERBERG / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Avoir un infarctus la nuit ou le week-end est beaucoup plus risqué que de jour et en semaine, selon une étude américaine publiée ce mercredi 22 janvier par la revue britannique BMJ. En cause, la prise en charge à l'hôpital, moins efficace à ces moments-là.

Un patient dans un état critique admis la nuit ou durant le week-end a moins de chance de sortir vivant de l'hôpital, que de jour et hors fin de semaine, montre cette étude menée par une équipe de la Mayo Clinic aux États-Unis. Les chercheurs ont passé en revue les résultats de 48 études réalisées aussi bien en Amérique du Nord qu'en Europe et portant sur un total de près de deux millions de patients. Le but a été "d'évaluer les effets d'admissions en dehors des heures normales pour les patients souffrant de crise cardiaque", explique le BMJ dans un communiqué.

Risque de décès accru de 5%


Résultats : les patients admis la nuit ou le week-end ont 5% de risque de décès en plus par rapport à ceux qui sont admis durant des horaires "normaux" de la semaine. Rapporté à la population américaine où chaque année, un million de personnes souffrent d'une crise cardiaque, ce risque accru représente 6.000 morts en plus par an aux États-Unis, selon le BMJ.

Pour un type particulier d'infarctus du myocarde (dits avec élévation du segment ST ou STEMI), l'analyse a montré que les patients admis la nuit ou le week-end devaient patienter un quart d'heure de plus en moyenne pour être traité par angioplastie d'urgence, traitement efficace mais qui doit être appliqué rapidement.

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Pour les auteurs de l'analyse, la mortalité accrue chez ceux admis la nuit ou le week-end s'explique manifestement par ce qui se passe "après l'admission" et non pas par un profil de risque différent entre les usagers du jour et ceux de la nuit.

Les patients admis aux heures creuses "subissent des retards pour les soins d'urgence et ont de moins bonnes évolutions de leur état" expliquent dans un commentaire publié dans le BMJ, des médecins de l'Université de Toronto. Ceux-ci appellent les hôpitaux à maintenir la qualité et rapidité des soins pour les patients cardiaques "24 heures sur 24 et sept jour sur sept".

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