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Une vue du quartier Abrivado, à Lunel (illustration)
Crédit : AFP / Archives, Pascal Guyot
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Lunel, une nouvelle fois sous les projecteurs. La ville, rebaptisée "jihad city" l'année dernière après le départ d'une vingtaine de jeunes en Syrie et en Irak, a décider de retirer ses subventions de sa Maison des Jeunes et de la Culture l'année prochaine. Une décision qui oblige la MJC a mettre la clé sous la porte alors qu'un dépôt de bilan a été annoncé.
Une décision "désolante" pour Jean Ambec, président de l'association. Si une centaine de jeunes pouvaient faire de la musique, de la poterie, du sport, le but était encore plus grand. "Je crains que peut-être, une partie de la jeunesse se sente exclue", a-t-il déclaré alors que la MJC représentait surtout un espace d'échanges au cœur des quartiers.
Mais sans l'aide de la ville, le fonctionnement est devenu impossible. À la place, le maire de Lunel, Claude Arnaud (divers droite), souhaite créer un grand "service jeunesse" pour les 3-25 ans, rattaché à la mairie. Le but ? Plus de visibilité pour la mairie. "Elle a fait un choix politique. Elle veut mettre quelque chose qui soit visible pour la municipalité et qu'elle puisse contrôler", a-t-il annoncé alors que les animateurs de la MJC devraient être reconduits, selon une adjointe au maire, contactée par RTL. En attendant, Jean Ambec déplore les incertitudes qui planent sur le futur projet.
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