Attaque au couteau à Trappes : la piste d'un différend familial

L'attaque à Trappes a été revendiquée par l'organisation État islamique mais le parquet antiterroriste n'est pas saisi. Les enquêteurs ont perquisitionné le pavillon où vivait Kamel S., saisi son matériel informatique, analysé ses échanges téléphoniques. Pour l'heure, rien n'indique que l'islamisme radical l'a poussé à agir.

Aucune vidéo, aucun message d'allégeance à l'organisation État islamique n'ont été retrouvés. La piste privilégiée pour expliquer le geste de cet homme de 36 ans pourtant fiché S, serait celle d'un différend familial. L'an dernier, Kamel S. avait déposé plainte conte ses deux sœurs pour abus de faiblesse, une plainte classée sans suite. L'objet de leur désaccord : un héritage contesté par le tueur.

Kamel S. souffrait également d'une fragilité psychologique voire psychiatrique selon le ministère de l'Intérieur. L’enquête continue et devra déterminer si le drame est lié à un différend familial ou guidé par un autre motif qui reste à déterminer.

À Trappes, ses amis d'enfance parlent de ses fragilités. Selon Ali, il a été pris d'un coup de folie. "Problèmes conjugaux, problèmes d'héritage avec sa famille, problèmes de consommation de stupéfiants (...) je suis choqué, j'ai même un peu de mal à le croire", confie-t-il au micro de RTL.