"Hier (vendredi) à 21h, il y a eu plusieurs tirs de roquettes à la périphérie de Donetsk - fief des rebelles dans l'est de l'Ukraine, ainsi qu'un convoi d'armes lourdes qui venait de Zaporijjia", une région voisine de celle de Donetsk, a déclaré ce samedi 6 septembre un responsable du parlement séparatiste, Vladimir Makovitch. Le cessez-le-feu est entré en vigueur vendredi à 18h (15h GMT) après un accord scellé à Minsk entre Kiev et les rebelles.
"C'est peut-être une provocation ou un test de nos nerfs. Nous allons faire de notre mieux pour respecter le cessez-le-feu mais s'il y a des provocations de leur part, nous leur répondrons immédiatement", a ajouté M. Makovitch.
Le Premier ministre de la république séparatiste autoproclamé de Donetsk (DNR), Alexandre Zakhartchenko, a quant à lui affirmé que les forces ukrainiennes avaient tiré à deux reprises sur le village d'Amvrossiïvka, situé à quelque 80 km de Donetsk. "Il est prématuré de parler d'un cessez-le-feu total", a-t-il souligné, cité par l'agence de presse publique russe Ria Novosti.
De son côté, Kiev a accusé les séparatistes d'avoir tiré sur les positions de l'armée ukrainienne : "Il y a eu vendredi 28 tirs contre les positions des forces ukrainiennes, dont dix après l'entrée en vigueur du régime de cessez-le-feu", a déclaré ce samedi le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko au cours d'un point de presse.
Kiev et les rebelles pro-russes ont signé vendredi à Minsk un cessez-le-feu destiné à mettre un terme à un conflit de près de cinq mois dans l'Est qui a fait 2.600 morts et un demi-million de réfugiés et déplacés. Après cet accord scellé dans la capitale bélarusse, les séparatistes réclament désormais leur indépendance.
"L'essentiel qui reste après ces négociations, c'est la reconnaissance d'une république autonome et indépendante au sein de la DNR ou au sein de Novorossia" (Nouvelle Russie, terme utilisé par le président russe Vladimir Poutine pour désigner plusieurs régions de l'est et du sud de l'Ukraine, NDLR), a expliqué le président du Parlement de la DNR, Boris Litvinov.
"Ensuite on peut marchander avec l'Ukraine et même l'aimer, mais d'égal à égal", a-t-il ajouté, estimant que parmi les conditions de Kiev, seules "deux sont acceptables pour nous: le cessez-le-feu et l'échange de prisonniers".
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