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Depuis le 7 décembre, une réserve de 1.500 agents est prête à intervenir en urgence.
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Renforcer les frontières extérieures de l'Union européenne, voilà le programme du sommet européen qui se tient à Bruxelles ce jeudi 15 décembre. Mais seront-elles mieux protégées qu'avant ? "Il faut l'espérer, avance Claude Moniquet, spécialiste du terrorisme et auteur de Daech, la main du diable, on a bien vu ce qui s’est passé à l'été/automne 2015". Les frontières grecques, soumises à une pression énorme, ont été selon lui une véritable passoire : "Les terroristes qui ont attaqué Paris et Bruxelles sont passés par la Grèce, par la route des Balkans et parfois même par l'Italie. On a un vrai sur les frontières extérieures de l'Union européenne. Schengen est indispensable à l'Europe mais on a besoin de frontières fortes à l'extérieur", insiste le spécialiste.
Depuis le 7 décembre, une réserve de 1.500 agents est prête à intervenir en urgence. 1.500 fonctionnaires qui s'ajoutent aux 1.200 déjà déployés, est-ce suffisant pour rendre nos frontières hermétiques ? "Ça n'est pas tout, précise Isabelle Jégouzo, cheffe de la représentation de la commission européenne en France, on a un corps de 5.000 personnes qui peut être mobilisé et en plus 1.500 personnes".
Isabelle Jégouzo vante les mérites de la nouvelle agence qui a été mise en place par l'UE et qui devrait permettre d'avoir plus de moyens pour intervenir. "Sur la frontière, on a la possibilité
pour cette agence de vérifier ce que font les États. Car le contrôle de la
frontière, c'est la responsabilité des États membres d'abord", rappelle-t-elle. Mais lorsqu'un État membre ne parvient pas à contrôler efficacement ses frontières, qu'en est-il ? "Il faut venir l'aider, assure Isabelle Jégouzo, et il faut vérifier avant s'il
est capable de faire le travail. Ce sera le travail de l'agence de définir si un État est bien préparé si la menace arrive".
Mais face à la crise migratoire, l'opinion publique européenne estime que les terroristes peuvent toujours rentrer comme ils le veulent dans l'UE : "C'est clair, tranche immédiatement Claude Moniquet, la réalité c'est que quand on parle des frontières, qu'on parle de la protection des cibles possibles du terrorisme, c'est qu'il est déjà trop tard. Le travail est en amont, c'est du renseignement, du renseignement et du renseignement !", martèle ce spécialiste du terrorisme.
"Il faut effectivement travailler en amont et c'est ce
qu'on fait en mettant en place le système Ethias", avance la cheffe de la représentation de la commission européenne en France. "On veut savoir en amont
toutes les personnes qui rentreront sur le territoire de l'Union européenne". Un système comparable à l'ESTA pour entrer aux États-Unis et qui devrait permettre, si l'on en croit Isabelle Jégouzo, d'avoir "la véritable maîtrise de nos frontières".
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