Après les 15 heures de "filibuster" dans l’hémicycle, pendant lesquelles les sénateurs démocrates ont tenu le micro pour obtenir un vote sur le contrôle des armes, le président Obama s’est envolé pour Orlando. Il était accompagné dans Air Force One de Marco Rubio, le sénateur de Floride et candidat malheureux à la primaire républicaine. Après avoir rencontré des victimes, des familles de disparus et les premiers secours, le Président a appelé une nouvelle fois le Congrès à prendre les mesures nécessaires pour que l’accès aux armes d’assaut soit durci.
Au même moment, à Washington, l’homme qu’il a battu pour entrer à la Maison Blanche en 2008, le respecté sénateur républicain de l’Arizona, John McCain, spécialiste de politique étrangère, modéré, a eu cette phrase terrible pour le Président : il l’accuse d’être "directement responsable" du massacre d’Orlando pour avoir précipité le retrait militaire d’Irak et laissé le champ libre à Daesh.
Une phrase prononcée lors d'une discussion avec des reporters, dans un couloir. L’ancien candidat à la présidentielle 2008 a dû ensuite expliquer platement qu’il s’était mal exprimé.
C’était il y a un an, le 16 juin 2015, Donald Trump descendait l’escalator du hall de la Trump Tower à Manhattan devant un public payé $50 pour venir l’applaudir.
"What a difference a year makes", une expression américaine voulant dire, que de chemin parcouru en un an. La couverture par la presse de la candidature de Donald Trump était largement ironique et légèrement condescendante. Du pain béni pour les humoristes, comme Bill Maher, qui dans son émission de HBO recevait la pasionaria de la droite conservatrice Ann Coulter. Lorsque l’éditorialiste avait évoqué la possibilité que Trump décroche la nomination du parti républicain, le public avait explosé de rire.
Difficile de comprendre en France l’impact qu’a ici Oprah Winfrey, la papesse de la télé américaine. Même après avoir mis fin à son talk show quotidien qui réunissait des millions de téléspectateurs (et de téléspectatrices), elle reste une figure respectée, qui sait défendre les causes qui lui tiennent à cœur. En 2008, elle s’était engagée derrière Barack Obama et était avec lui, le soir de sa victoire, à Chicago. Sans surprise, elle annonce aujourd’hui qu’elle soutient Hillary Clinton contre Donald Trump.
Bill O’Reilly est l’homme le plus regardé des chaînes d’information. Il présente l’émission de 8 heures du soir sur Fox News, et ses livres sont des best-sellers. Il connaît parfaitement l’électorat conservateur qui est aussi le cœur de son audience. Invité de la matinale de ABC, il a eu cette réflexion intéressante, une clé évidente, mais qui permet de mieux comprendre le phénomène Trump. Rien ne sert de se demander en permanence si Trump a ou pas le soutien de l’appareil républicain et de ses électeurs. C’est le meilleur moyen de ne pas comprendre ce qui se passe : Trump ne se présente pas comme un républicain, mais comme un populiste. Il va chercher à rassembler le plus de gens en colère, et ça peut marcher.
C’est la période des cérémonies de remise de diplômes aux États-Unis, des universités aux écoles. Jack Aiello, en 8th grade (l’équivalent de la quatrième) dans la banlieue de Chicago, en a profité pour imiter à la perfection les différents acteurs de la campagne présidentielle. Ça commence par Donald Trump, puis Ted Cruz, Barack Obama, Hillary Clinton, et enfin Bernie Sanders. Hilarant.
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