Selon les documents fédéraux, 1/5e de l’argent dépensés par la campagne Trump… sert à payer des entreprises de l’empire Trump ! En tout, depuis le lancement de la campagne il y a un an, les entreprises Trump ont reçu 11 millions de dollars des comptes de campagne. Dont 4,6 millions de dollars pour l’utilisation des avions Trump, 420.000 dollars pour son hôtel de Mar A Lago, en Floride, où il avait organisé plusieurs soirées électorales pendant les primaires. Et même 5.000 dollars pour les vins produits par son fils. Rien qu’au mois de mai, 208.000 dollars en casquettes Trump, et 694.000 dollars en tasses, t-shirts et stickers. Après la publication des chiffres ahurissants de la trésorerie de la campagne Trump par rapport à celle de Clinton, 1,3 million de dollars pour lui, 42 millions de dollars pour elle, il apparaît clair que le volet financier de la campagne du magnat de l'immobilier commence à battre l'aile.
Ce qui inspire ce commentaire à Hillary Clinton : "que dépense Trump avec ses maigres ressources de campagne ? Lui-même, bien entendu".
Il ne se passe pas un jour sans que l’équipe d’Hillary Clinton expédie des emails à ses fichiers de sympathisants et d’électeurs pour leur demander de l’argent. Le montant demandé est même calculé en fonction de la data et des algorithmes. Tous les candidats le font… sauf Trump, en tout cas jusqu’à ce mardi 21 juin.
Il ne s’en cache pas, le sujet affiché de l’email était "The first one", "le premier". Et comme Donald Trump aime les deals, il s’engage à sortir lui-même de sa poche 1 dollar pour chaque 1 dollar collecté dans les première 48h, jusqu’à 2 millions.
Jusqu’à présent, Donald Trump a financé lui-même la campagne des primaires. Il en faisait même un argument de campagne. Mais comme il le confie au New York Times, il est prêt, s’il le faut, à financer la campagne pour la Maison Blanche. On estime qu’Hillary Clinton pourrait lever près d’un milliard de dollars au total.
Clinton a 40 fois plus de trésorerie que lui, alors dans une interview à CBS, Trump répond que c’est du "blood money", de "l’argent du sang", de la corruption : il sous-entend que Clinton se fait acheter, que ses contributeurs, de Wall Street, paye des passe-droits et de futurs avantages si elle est élue présidente.
La situation financière piteuse de Trump amuse les humoristes des émission de late night. Jimmy Fallon, dans le Tonight Show sur NBC : "la campagne Trump manque tellement d’argent qu’il doit aller voler des serviettes dans ses propres hôtels."
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