Poutine-Obama : la Russie fustige les accusations "indécentes"

Moscou n'apprécie guère les accusations proférées à son encontre par Washington. Alors que le 14 décembre, deux hauts responsables du renseignement américain affirmaient à la chaîne NBC que Vladimir Poutine s'était personnellement impliqué dans les cyberattaques des serveurs du parti démocrate dans le but de nuire à la candidate Hillary Clinton, le Kremlin vient de monter au créneau. "Il faut soit cesser d'en parler, soit apporter enfin des preuves. Sinon, tout cela est plus qu'indécent", a ainsi affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, le 16 décembre, lors du déplacement de Vladimir Poutine à Tokyo.

Washington reproche à la Russie d'avoir aidé à la victoire de Donald Trump à travers ces attaques du parti démocrate en ayant permis  de récupérer notamment des emails de John Podesta, ancien directeur de campagne de Hillary Clinton, transmis ensuite au site WikiLeaks. Les révélations de NBC concernant la possible implication de Vladimir Poutine dans l'affaire a entraîné une réponse cinglante de Barack Obama. Celui-ci a affirmé que les États-Unis ne resteront pas sans rien faire, allant même jusqu'à menacer le pays de représailles et de cyberattaques. 

Moscou a cependant toujours rejeté les soupçons qui lui pèsent dessus, dénonçant des accusations "gratuites", et "non étayées par la moindre information ni preuve". De même que Donald Trump, président élu qui voit dans la manœuvre de la Maison Blanche des intentions partisanes à l'égard de l'ancienne candidate démocrate.