Les États-Unis vont riposter face aux actes de piratage informatique de la Russie lors de l'élection présidentielle américaine, a affirmé jeudi 15 décembre dans la soirée Barack Obama, au micro de la radio américaine NPR. "Je pense qu'il ne fait aucun doute que quand un gouvernement étranger, quel qu'il soit, tente d'entacher l'intégrité de nos élections, alors nous devons agir", a plaidé le président américain qui a ajouté : "Et nous le ferons, au moment et où nous le déciderons". "Certaines (de ces représailles) seront explicites et publiques, d'autres ne le seront peut-être pas", a ajouté le président Obama, qui cédera son fauteuil à la Maison Blanche au milliardaire républicain Donald Trump le 20 janvier.
Jusque là, le président américain n'a pas explicitement endossé le rapport de la CIA accusant la Russie d'être intervenue par ses cyberattaques dans la campagne électorale dans le but précis d'aider Donald Trump à être élu. Il a cependant ordonné qu'un rapport complet sur les piratages informatiques menés pendant la campagne présidentielle lui soit remis avant son départ, sur fond d'interrogations sur la nature des interférences de la Russie dans le scrutin du 8 novembre.
"Toute une série d'analyses sont encore en cours, au sein des différentes agences (de renseignement)", a précisé Barack Obama à l'antenne de NPR, dans un entretien qui sera diffusé en intégralité vendredi matin, quelques heures avant sa traditionnelle conférence de presse de fin d'année : "Et quand j'aurai le rapport final, alors nous serons en mesure, disons, d'avoir une vraie vue d'ensemble et une vraie idée des motivations qui étaient à l'œuvre derrière tout cela".
En dernier ressort, Vladimir Poutine est responsable des actions du gouvernement russe.
Ben Rhodes, conseiller de Barack Obama
Pour les responsables des services de renseignement américains il ne fait aucun doute que des hackeurs travaillant pour la Russie ont piraté le réseau informatique du Comité national démocrate, ainsi que des emails privés de John Podesta, un conseiller de Hillary Clinton. Pour eux, cette attaque a été pilotée au plus haut niveau de l'État russe, par Vladimir Poutine. "Je ne pense pas que des événements aux ramifications aussi importantes se produisent au sein du gouvernement russe sans que Vladimir Poutine ne soit au courant", a lancé Ben Rhodes, l’un des proches conseillers de Barack Obama, sur MSNBC.
"En dernier ressort, Vladimir Poutine est responsable des actions du gouvernement russe", a-t-il ajouté. Dans la foulée, le porte-parole de la Maison Blanche a indiqué que l’implication de Poutine avait l’air "assez évidente".
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