La campagne #BringBackOurGirls ("Ramenez-nous nos filles", ndlr), lancée sur les réseaux sociaux après l'enlèvement de quelque 200 lycéennes le 14 avril 2014 par les combattants islamistes de Boko Haram, s'est estompée au fil du temps. Pour autant, le président nigérian, présent pour la première fois devant l'Assemblée générale de l'ONU, a rappelé que la libération de ces jeunes filles restait une priorité de son gouvernement. "L'une de nos principales volontés est de secourir les lycéennes, vivantes et en bonne santé", a-t-il ainsi déclaré sous les applaudissements.
Sur les 276 lycéennes enlevées il y a un an et demi, 57 ont réussi à s'échapper, mais aucune nouvelle des 219 autres n'a filtré depuis la diffusion en mai 2014 d'une vidéo en montrant plusieurs dizaines, vêtues de noir et récitant le Coran avec résignation. Le leader de Boko Haram, Abubakar Shekau, a affirmé qu'elles avaient été converties à l'islam et "mariées" à des militants du mouvement islamiste.
En marge de ses déclarations concernant les lycéennes otages du groupe terroriste, Muhammadu Buhari a affirmé devant l'Assemblée générale de l'ONU que son gouvernement avait mis en place une "stratégie audacieuse et robuste pour vaincre Boko Haram". "Nous les avons chassés de plusieurs de leurs bastions, avons tué et capturé plusieurs de leurs chefs et libéré des centaines d'otages", a-t-il ainsi rappelé en faisant référence à la coalition composée du Cameroun, du Nigeria, du Tchadn du Niger et du Bénin.
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