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Une manifestation pour demander la libération des jeunes filles (archives)
Crédit : SIA KAMBOU / AFP
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"Un accord de cessez-le-feu a été conclu entre le gouvernement fédéral du Nigeria et Jama'atu Ahlis Sunna Lidda'awati wal-Jihad (groupe pour la prédication et le djihad, plus connu sous le nom de Boko Haram, ndlr)", déclarait le chef d'état-major de l'armée nigériane Alex Badeh, le 17 octobre. Dans le même communiqué, la libération des jeunes prisonnières était soi-disant actée.
Une annonce apparemment fiable, en provenance des plus hautes instances nigérianes, présidence de la République et armée. Quelques heures plus tard, elle était même confirmée par François Hollande.
Pourtant, la libération des 219 jeunes filles retenues par les Islamistes de Boko Haram est encore loin d'être effective et plusieurs éléments viennent assombrir ces certitudes, au point que les États-Unis, par exemple, préfèrent garder le silence. Pour commencer, ce n'est pas le première fois que les officiels nigérians annoncent la libération et à l'heure actuelle, les plus de 200 lycéennes sont toujours prisonnières.
Ensuite, l'identité même du négociateur revendiqué de Boko Haram est contestée. Mais le doute principal vient du timing dans lequel a lieu l'annonce. Le président de la République Goodluck Jonathan débute la campagne en vue de sa réélection, et nombre d'observateurs voient dans la déclaration de la libération un moyen de se faire de la publicité.
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