La piste islamiste se dessine derrière l'attaque au Texas

La piste islamiste semblait se confirmer lundi matin après la mort de deux hommes armés, abattus par la police au Texas.

Le lieu où les suspects ont été abattus par le FBI au Texas

Crédit : JARED L. CHRISTOPHER / AFP

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Au lendemain de la fusillade survenue dimanche 3 mai dans un centre culturel près de Dallas (Texas), où se tenait un concours de dessins du prophète Mahomet, la piste islamiste semblait la plus probable après la mort des deux hommes armés.

Selon le New York Times, l'un des assaillants est Elton Simpson, un résident de l'Arizona (sud-ouest) ayant déjà fait l'objet d'une enquête liée au terrorisme. En 2010, l'homme a été condamné à 3 ans de mise à l'épreuve pour avoir menti à des agents du FBI concernant des projets de voyage en Somalie "dans le but de participer à un jihad violent".

L'attentat revendiqué sur Twitter

Selon SITE, organisation spécialisée dans la surveillance des sites jihadistes, un homme se revendiquant du groupe Etat Islamique a affirmé dès dimanche sur Twitter que l'attaque avait été perpétrée par deux sympathisants de l'organisation. Son profil a depuis été supprimé.

Dans une série de tweets datés du 3 mai, l'homme nommé Abu Hussain Al Britani (correspondant au jihadiste britannique Junaid Hussain selon SITE) affirme que "deux de nos frères ont ouvert le feu contre l'exposition artistique du prophète Mahomet au Texas", dont les participants "pensaient qu'ils étaient à l'abri des soldats de l'Etat islamique au Texas".

Un compte Twitter qui pourrait avoir été utilisé par l'un des assaillants semblait mentionner l'attaque avant qu'elle ne se produise. Il a, depuis, été également suspendu par le réseau social.

Geert Wilders, sur la liste des hommes à abattre d'Al-Qaïda, comme "Charb"

Un des invités de l'événement est Geert Wilders, homme politique néerlandais connu pour ses critiques anti-islam, figure sur la liste d'Al-Qaïda des hommes à abattre, tout comme "Charb", l'ancien directeur de Charlie Hebdo assassiné en janvier. Dans un courriel adressé dimanche à l'AFP, Geert Wilders s'est déclaré "choqué" après la fusillade de Garland et a dénoncé une "atteinte aux libertés de tous".

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