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François Hollande et son homologue chinois Xi Jinping à la COP21
Crédit : AFP
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L'Europe doit se prononcer avant le 11 décembre pour décider si la Chine est
vraiment une économie de marché. L'UE s'y était engagée il y a 15 ans au moment
de l'entrée de la Chine dans l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Les
exportations chinoises vers l'Europe seraient favorisées si les dirigeants
votent pour ce nouveau statut. "Si les barrières douanières sont abaissées, les
secteurs les plus touchés seraient la métallurgie, la céramique, le
photovoltaïque", détaille Cecilia Bellora, économiste au CEPII (Centre d'études
prospectives et d'informations internationales).
"Malgré des réformes importantes, la Chine reste une économie centralisée,
rappelle Cecilia Bellora. Il y a des interventions de l'État dans certains
secteurs, avec des subventions. Par exemple, sur l'acier et l'aluminium, les
Chinois produisent beaucoup plus que le niveau de la demande, ils ne sont plus
sensibles aux prix du marché puisqu'il y a eu des subventions."
L'Europe va devoir mesurer les risques. "Ce serait un problème de dire non.
Parce qu’il y a des intérêts français en Chine. Et parce que l'Europe s'est
engagée auprès de l'OMC et s'exposerait à des sanctions, insiste l'économiste.
Il faut chercher une voie moyenne. Ne pas être naïf face à l'économie
centralisée chinoise, mais aussi ne pas camper sur notre position. C'est ce
qu'essaie de faire la Commission européenne."
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