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L'auteur d'un guide de survie face aux taureaux blessé à Pampelune
L'auteur d'un guide de survie face aux taureaux a été blessé ce mercredi à Pampelune par un coup de corne, lors de la fête de la San Fermin.
Un taureau de combat a chargé et blessé à coups de corne deux hommes, dont l'auteur d'un "guide de survie" face aux taureaux, lors de la troisième journée de la San Fermin ce mercredi 9 juillet à Pampelune. Ils participaient à l'un des célèbres lâchers de taureaux de cette ville du nord de l'Espagne.
Trois autres coureurs ont également été hospitalisés, pour des contusions plus légères causées par des chutes.
Peu avant d'entrer dans les arènes de la ville, où aboutit le parcours, l'un des six taureaux s'est séparé des autres bêtes et est retourné vers les coureurs. Après un temps d'hésitation, la bête, appelée Brevito et pesant 600 kilos, a chargé un coureur tombé au sol, qui tentait de se protéger sous une barrière en bois tandis qu'un autre essayait de détourner son attention en lui tirant la queue. Un Espagnol de 35 ans a reçu un autre coup dans la poitrine avant que le taureau ne reparte finalement et finisse la course.
Coup de corne dans la cuisse
L'imposant animal a donné un coup de corne dans la cuisse droite de l'Américain, Bill Hillman, âgé de 32 ans et originaire de Chicago.
Ironie du sort, Bill Hillman, qui participe aux fêtes de la San Fermin pour la dixième année de suite, a publié le mois dernier un livre intitulé Comment survivre aux taureaux de Pampelune (How to survive the bulls of Pamplona), co-écrit entre autres avec John Hemingway, petit-fils d'Ernest Hemingway. L'écrivain américain a rendu célèbres les fêtes de la San Fermin dans le monde entier avec son livre Le soleil se lève aussi (1926).
Mercredi, les six taureaux de l'élevage prestigieux de Victoriano del Rio ont parcouru les 848,6 mètres du lâcher en trois minutes et 23 secondes, soit la plus longue course depuis lundi.
Un homme blessé lundi toujours à l'hôpital
Le danger est accru lorsque les taureaux se séparent lors des lâchers : désorientées, énervées par la foule, les bêtes risquent encore plus de charger les coureurs. Un homme blessé par un coup de corne lors de la première course restait hospitalisé mercredi, mais son état n'était pas jugé préoccupant.
Jusqu'au 14 juillet, chaque matin à huit heures, des milliers de coureurs s'élanceront sur le dangereux parcours de ces lâchers de taureaux, ou "encierros", qui rythment les fêtes de la San Fermin. Mondialement connues, celles-ci attirent chaque année dans la capitale de la Navarre des centaines de milliers de personnes, vêtues de blanc et rouge, venues de toute l'Espagne ou de l'étranger, France, Italie, Etats-Unis, Australie ou Canada notamment.
