L'Assemblée nationale a voté mardi à la quasi-unanimité la poursuite des frappes françaises en Irak contre l'organisation Etat islamique.
488 députés se sont prononcés pour, un contre et 13 se sont abstenus, du Front de gauche principalement.
C'est bien une guerre contre le terrorisme que nous avons devant nous
Manuel Valls
Manuel Valls avait invité l'Assemblée à prolonger l'intervention française car "notre mission n'est pas achevée" et "c'est bien une guerre contre le terrorisme que nous avons devant nous".
Le consensus politique sur la lutte contre l'EI a été encore renforcé alors qu'un des auteurs du carnage à la rédaction de Charlie Hebdo, Chérif Kouachi, avait participé à une filière de recrutement pour l'Irak et que le preneur d'otages du magasin casher, Amédy Coulibaly, se réclamait de l'EI et demandait l'arrêt des frappes françaises en Irak.
"S'ajoute désormais un théâtre intérieur" aux "trois théâtres" extérieurs d'intervention de la France, en Irak, au Sahel et en Centrafrique, a relevé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Combattre le terrorisme sur notre sol demande de le combattre là où il progresse
Bruno Le Roux
"Combattre le terrorisme sur notre sol demande de le combattre là où il progresse", a lancé le chef de file des députés socialistes (majorité), Bruno Le Roux, à l'unisson de l'ensemble des groupes politiques. "La France n'a ni l'option de la neutralité ni celle d'un retrait honteux dans l'espoir illusoire de nous protéger", a abondé Pierre Lellouche pour l'UMP, principal parti d'opposition.
Pour le Front de gauche, Jean-Jacques Candelier a justifié l'abstention de son groupe "dans la mesure où cette intervention ne se fait pas sous l'égide du Conseil de Sécurité de l'ONU mais de l'OTAN, et où nous doutons de l'efficacité de nouvelles frappes".
Le feu vert parlementaire est obligatoire pour toute intervention militaire française au-delà de quatre mois. Or les frappes aériennes françaises ont débuté le 19 septembre. Le Sénat votera à son tour en fin de journée.
La France est déterminée à stopper, au côté de ses alliés, l'expansion de l'EI en Irak mais Paris exclut en revanche pour l'heure toute intervention en Syrie, jugeant qu'elle ne pourrait qu'être favorable au régime de Bachar al-Assad.
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