"Je ne comprends rien à la crise grecque", lance Pascal Praud

"J'ai honte, mais c'est vrai que je ne comprends rien", avoue Pascal Praud. "Je ne comprends pas pourquoi la zone euro continue de prêter de l'argent à un État qui est, paraît-il, en faillite. Je ne comprends pas pourquoi il serait si grave que la Grèce quitte l'euro. Je ne comprends pas pourquoi la Grèce ne rembourse pas ses dettes mais qu'elle ne fait pas défaut", lance-t-il.

"Je ne comprends pas pourquoi Angela Merkel a changé d'avis sur le référendum (elle était contre, elle est pour). Je ne comprends pas pourquoi François Hollande et Angela Merkel n'arrivent même pas à se mettre d'accord sur la situation (le Président veut, semble-t-il, négocier ; la chancelière préfère attendre)", continue le journaliste.

C'est un bordel monstre, et à la fin ça va nous coûter de l'argent

Pascal Praud

"Et là c'est le pompon : je ne comprends pas pourquoi Alexis Tsipras provoque un référendum, mais qu'il annonce vouloir le perdre. Généralement, quand on fait un référendum, c'est pour le gagner", s'étonne Pascal Praud.

Il avoue aussi ne pas comprendre non plus "comment ce pays qui n'a pas d'argent organise un scrutin en trois jours".

"Bref, je suis largué. Je comprends intuitivement que la Grèce restera dans l'euro, mais je ne saurais absolument pas vous expliquer pourquoi. Je me dis qu'au bout d'un moment, ces gens-là vont trouver une solution", ajoute-t-il. 

Le journaliste conclut : "Il n'y a qu'un truc que je comprends : c'est un bordel monstre, et à la fin ça va nous coûter de l'argent".