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Japon, Chine, Corée du Sud : 1ère rencontre des ministres des Affaires étrangères en 3 ans
Une première rencontre entre les ministres des Affaires étrangères du Japon, de la Chine et de la Corée du Sud depuis 2012 aura lieu cette semaine.
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Crédit : GEORGES GOBET / AFP
Les ministres des Affaires étrangères du Japon, de Chine et de Corée du Sud se rencontreront cette semaine pour la première fois en trois ans, alors que le Japon n'en a pas fini avec les querelles historiques et territoriales de voisinage, selon une source nippone. Le rendez-vous trilatéral est fixé ce samedi à Séoul, a précisé un fonctionnaire de la diplomatie nippone à Tokyo.
"La coopération entre les trois pays est importante pour le Japon et nous espérons naturellement que cette réunion mènera à une conférence au sommet à l'avenir", a-t-il indiqué. Les plus hauts responsables de ces trois pays ne se sont pas rencontrés depuis mai 2012. Alors que les relations entre la Chine et la Corée du Sud sont au beau fixe, les deux nations ont toujours maille à partir avec le Japon en raison de contentieux sur des îles disputées ou sur l'interprétation de l'histoire.
Tensions
La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a tenu deux sommets avec le président chinois Xi Jinping, mais évité le Premier ministre japonais Shinzo Abe. Séoul reproche à Tokyo de ne pas s'excuser assez pour les exactions commises lors de l'occupation de la Péninsule par l'armée nippone entre 1910 et 1945, notamment à propos des femmes enrôlées dans les bordels pour les soldats japonais. Perdure en outre entre les deux nations un différend sur les terres contrôlées par la Corée du Sud mais que le Japon estime siennes.
Abe et le plus haut dirigeant chinois ont quant à eux fait mine de se réconcilier en novembre dernier lors d'un bref sommet à Pékin, en marge du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec), mais la poignée de mains fut pour le moins glaciale. Les disputes ne sont pas éteintes, tant s'en faut, à propos d'un chapelet d'îlots de mer de Chine orientale, les Senkaku, qu'administre le Japon mais que la Chine revendique sous l'appellation Diaoyu.
