Italie : un ex-ministre de Berlusconi affirme avoir été envoûté après des propos racistes

Au mois de juillet 2013, Roberto Calderoli, alors sénateur-maire de la Ligue du Nord, s'était fait remarquer en comparant Cécile Kyenge à un orang-outan. Depuis, ce proche de Silvio Berlusconi affirme qu'il en paye les conséquences au prix fort. Il serait victime d'un mauvais sort que lui aurait lancé depuis l'Afrique le père de celle qui fut la première ministre noire d'Italie.

"Je suis envoûté", a confié Roberto Calderoli au magazine Oggi. "Je n'ai jamais été superstitieux, mais après le rite que m'a fait le père de Kyenge, il m'est arrivé tout et n'importe quoi", a-t-il confié à l'hebdomadaire.

Un parcours semé d'embûches

Car depuis qu'il a tenu ces propos racistes - qu'il avait ensuite qualifiés de "blague sympathique" - l'actuel vice-président du Sénat italien enchaîne les déconvenues. Il a été six fois hospitalisé, dont deux fois en réanimation. Sa mère est brutalement décédée. Plus récemment, il a chuté se brisant deux vertèbres et deux doigts. Il a même trouvé, photos à l'appui, un serpent de deux mètres de long dans sa cuisine.

Le père de Cécile Kyenge lui a répondu depuis le Congo en Afrique. Il a affirmé que si les excuses de l'homme politique étaient sincères, il pouvait dormir tranquille. Dans le cas contraire, le mauvais sort continuera à le hanter.