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Irlande : l'ecstasy de nouveau interdite après un imbroglio juridique de 24 heures
En Irlande, une nouvelle loi a été adoptée pour réinterdire des drogues qui avaient été légalisées pendant 24 heures suite à une décision constitutionnelle.
Des pilules d'ectasy (illustration)
Crédit : AFP / DOUANE FRANCAISE
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Le parlement irlandais a adopté en urgence mercredi une loi pour remédier à l'imbroglio juridique qui avait légalisé mardi, pour 24 heures seulement, l'ecstasy et plusieurs autres drogues. La kétamine, le "Crystal meth" ainsi qu'une centaine d'autres drogues interdites depuis 1977 - héroïne, cocaïne et cannabis ne sont pas concernés - figuraient parmi les substances dont la possession était subitement devenue licite mardi après un imbroglio juridique que le gouvernement s'est empressé de résoudre.
Cette légalisation temporaire était intervenue suite à l'invalidation par la cour d'appel d'une partie de la loi de 1977 sur l'usage des drogues. La cour d'appel avait été saisie après la plainte d'un homme qui était poursuivi pour possession de methylmethcathinone. Cette substance été un temps vendue légalement dans les boutiques vendant des stimulants à base de plantes avant d'être ajoutée à la liste des substances interdites en 2011.
Une session législative extraordinaire pour interdire de nouveau les drogues
Les juges de la cour d'appel ont estimé que cet ajout était inconstitutionnel parce que le parlement n'avait pas été consulté. Ainsi la centaine d'autres substances également ajoutées à la liste après l'adoption de la loi en 1977 redevenaient légales mardi, leur inscription étant jugée inconstitutionnelle.
La chambre basse du parlement s'est réunie mardi soir en session extraordinaire pour adopter la loi nécessaire pour réinterdire ces drogues. La chambre haute l'a ensuite votée mercredi. La nouvelle législation, signée mercredi soir par le président de l'Irlande, Michael Higgins, sera effective jeudi.
L'histoire, qui a passionné les médias sociaux et donné lieux à des gros titres partout dans le monde, a conduit certains médias irlandais à spéculer sur la possible contestation de dizaines de poursuites judiciaires pour possession de drogues.
