On refait le monde avec :
- Élizabeth Lévy, rédactrice en chef de Causeur
- Clémentine Autain, rédactrice en chef de Regards
- Philippe Besson, écrivain
- Jean-Christophe Buisson, directeur adjoint du Figaro Magazine
Sur fond de crise des migrants, François Hollande et Angela Merkel étaient tous les deux ce mercredi 7 octobre au Parlement européen de Strasbourg, pour plaider pour "plus d'Europe". L'eurodéputée frontistes Marine Le Pen a profité de leur visite pour remercier la chancelière allemande d'être venu "avec son vice-chancelier, administrateur de la province France". La présidente du Front national a dénoncé une Europe en train de s'effondrer. Le président français lui a alors répondu "nous voulons éviter la voie du nationalisme, du populisme, de l'extrémisme". Cette violente passe d'armes a-t-elle nui à l'image de la France ?
Si Philippe Besson salue "la bête de la communication qu'est Marine Le Pen", qui a su profiter d'une exposition médiatique maximale, il trouve en revanche que cette intervention est d'une "médiocrité insigne". "Elle s'est contenté d'attaquer la fonction du président de la République".
Élizabeth Lévy, dont le journal Causeur publie un article cette semaine titré "Angela Merkel, chancelière d'Europe" estime quant à elle que Marine Le Pen a dit dans des termes politiques ce que tout le monde pense. "On est dans une Europe sous domination allemande, Hollande est en quelque sorte l'employé d'Angela Merkel dans bien des conditions" déplore-t-elle. Elle pointe également une réponse de la part du président français pitoyable, contrairement à Philippe Besson qui s'est dit dit fier de voir François Hollande applaudi par le Parlement européen.
On invoque le couple franco-allemand, mais en réalité l'Allemagne dirige l'Europe conformément à ses intérêts et Marine Le Pen n'a qu'a rafler la mise
Élizabeth Lévy
Clémentine Autain constate qu'Angela Merkel,de droite, et François Hollande, de gauche, se retrouvent ensemble à défendre le même projet, un projet qui est en train de s'effondrer. Selon elle, l'Europe ne peut pas survivre si elle n'est pas démocratique, et pour qu'elle soit démocratique il faut qu'il puisse y avoir du conflit politique, c'est-à-dire différentes visions qui s'opposent et qui doivent être tranchées.
Alors que ce moment se devait d'être historique, la dernière visite du couple franco-allemand à Strasbourg remontant à 1989, Jean-Christophe Buisson déplore un moment "grotesque". Il reproche à François Hollande de s'être "égosillé" contre Marine Le Pen pour régler une histoire de politique interne. Selon lui, cet incident a bien évidemment nui à l'image de la France.
On ne répond pas en deux minutes à Marine Le Pen sur le souverainisme
Jean-Christophe Buisson
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