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Gaza : 718 Palestiniens tués en 16 jours
Plus de 89 Palestiniens ont été tués mercredi et dans la nuit par des bombardements. Au total, au moins 718 Palestiniens et 34 Israéliens sont morts depuis le début de l'offensive.
Le bilan de l'opération "bordure protectrice" ne cesse de grimper. Selon le porte-parole des services d'urgence de Gaza, Achraf al-Qodra, 66 personnes sont mortes sous les bombardements israéliens mercredi 23 juillet. 21 personnes ont été tuées aux premières heures de la journée de jeudi et deux ont succombé à leurs blessures.
Plusieurs enfants figurent parmi les victimes des raids aériens et les bombardements d'artillerie qui ont visé plusieurs secteurs de l'enclave palestinienne, a-t-il précisé.
Un bilan incertain
Ce bilan est difficile à vérifier compte-tenu du chaos régnant à Gaza, de l'impossibilité d'évacuer les victimes et du manque de coordination entre les services de secours, alors que des cadavres continuent d'être retirés tous les jours des décombres des habitations détruites. Selon l'ONU, la majorité des victimes palestiniennes sont des civils.
Côté israélien, 32 soldats ont été tués depuis le début du conflit le 8 juillet, le plus souvent dans les combats à Gaza. Deux civils sont également morts dans la chute d'obus en Israël tirés depuis Gaza, selon l'armée. Un travailleur thaïlandais a aussi péri dans un tir d'obus palestinien.
Les critiques se multiplient contre Israël
L'offensive israélienne vise à neutraliser les capacités militaires du mouvement palestinien Hamas au pouvoir à Gaza, dont ses tirs de roquettes qui ont de nouveau atteint Israël.
Si la communauté internationale s'accorde pour dénoncer les tirs de roquettes du Hamas, les critiques se multiplient aussi contre Israël, le pilonnage de Gaza faisant essentiellement des victimes civiles dans une bande de terre de 362 km2 où s'entassent dans la misère 1,8 million d'âmes soumises à un blocus israélien depuis 2006.
Mercredi, le secrétaire d'État américain John Kerry a fait état depuis Israël de "progrès" dans les efforts en vue d'une trêve. De son côté, le Hamas a réitéré son exigence d'une levée du blocus israélien imposé à Gaza depuis huit ans avant toute trêve.
