Un président toujours en campagne un mois après sa prise de pouvoir, c’est l’impression laissée par Donald Trump lors d’un meeting organisé samedi 18 février à Melbourne en Floride. Après un premier mois houleux à la Maison Blanche, le chef d'État au programme populiste, nationaliste et protectionniste a donné un discours au ton combatif, voire agressif, devant des milliers de personnes rassemblées dans un hangar à l'aéroport. "La Maison Blanche fonctionne tellement sans accroc, sans heurts. Croyez-moi, j'ai hérité d'un grand bazar", a lancé le successeur de Barack Obama, sous les cris et les applaudissements de ses partisans.
Dans un
discours de 25 minutes au ton et au contenu identiques à ses meetings en 2016,
Donald Trump s'en est pris une nouvelle fois aux médias
"malhonnêtes". Le président américain les a accusés de propager des
"mensonges", des "fausses informations". À la grande
satisfaction d'une foule bon enfant et familiale, le tribun a attaqué une
presse généraliste "devenue une grande partie du problème, une partie d'un
système corrompu". "Nous sommes un peuple libre et indépendant, nous
ferons nos propres choix. Nous sommes ici aujourd'hui pour dire la vérité,
toute la vérité, rien que la vérité", a lancé le président, martelant son
slogan de campagne "Rendre sa grandeur à l'Amérique".
J'aime notre président, il nous défend, nous le peuple
Un sympathisant de Donald Trump
Donald Trump
a relancé ses promesses de campagne, en assurant que la construction du mur à
la frontière avec le Mexique allait débuter "très bientôt" et que "les
terroristes islamiques radicaux seront, bon sang, maintenus hors du pays !"
Le président des États-Unis a égrené d'autres promesses : ramener l'emploi
américain, reconstruire les forces armées et abroger l'assurance-santé
Obamacare.
Dans la
salle, ses sympathisants sont conquis. "J'aime notre président, il nous
défend, nous le peuple. C'est un dirigeant mondial dorénavant qui prend les
commandes", s'est exclamé Gene Huber, un vendeur de voitures de West Palm
Beach, venu dans les premiers faire la queue à 4h du matin pour ne pas rater le
show Trump. "Il ne doit rien à personne, je suis avec lui à 100%",
abonde Robert Sponsler, 64 ans, retraité des chemins de fer de Jacksonville, en
Floride.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte