Comment priver Donald Trump de son outil de communication préféré ? Un ancien officier de la CIA a sa petite idée. Valerie Plame Wilson, bien connue aux États-Unis, a lancé une campagne de financement participatif pour acheter des actions de Twitter. Le but : générer un milliard de dollars pour racheter des parts du réseau social, puis faire pression sur l'entreprise pour suspendre le compte du président des États-Unis, @realDonaldTrump. Un plan simple, mais irréalisable.
"Donald Trump a fait beaucoup de choses horribles sur Twitter. Ses tweets, qui encouragent les suprémacistes blancs ou appellent à la violence contre les journalistes, font du mal à ce pays et à ses habitants. Mais menacer la Corée du Nord d'une guerre nucléaire nous fait franchir une étape supplémentaire, et dangereuse. Il faut fermer son compte", a-t-elle expliqué sur la plateforme de crowdfunding GoFundMe.
Lancée la semaine dernière, la campagne de financement participatif avait généré seulement un peu plus de 6.000 dollars mercredi 23 août, certains internautes donnant jusqu'à 100 dollars. L'action Twitter valait mercredi 16,77 dollars à Wall Street, ce qui valorise le groupe à 12,37 milliards de dollars.
L'usage que fait Donald Trump du réseau social est très contesté. Ses tweets intempestifs, sur son compte personnel @realDonaldTrump et non le compte officiel de la présidence (@POTUS), prennent parfois de court son administration, notamment lorsqu'il a annoncé en juillet vouloir interdire aux personnes transgenres de servir pour l'armée américaine. Il a, par ailleurs, supprimé plusieurs de ses tweets, notamment à cause de fautes de frappe, provoquant l'ire de ses détracteurs. La loi requiert en effet que les messages publics du président soient archivés. Donald Trump a également bloqué certains utilisateurs. Plusieurs d'entre eux ont intenté une action en justice contre lui, l'accusant d'enfreindre la liberté d'expression en leur interdisant l'accès à son compte.
Ancienne agente de la CIA, Valerie Plame Wilson avait été au cœur de l'actualité américaine lorsque sa carrière fut brisée en 2013 à cause des révélations de son mari diplomate. Ce dernier avait divulgué des mensonges de l'administration Bush sur la menace représentée par l'Irak. L'administration américaine avait alors répliqué en révélant son identité et sa fonction dans la presse. Révéler une identité classée secret défense à la presse est pourtant un crime fédéral aux États-Unis.
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